➁ Recommandations des lecteurs de FANTASY - La Tribu Libre - C. Boullery ♥

Les lecteurs partagent leur recommandation sur le tome 2 : La Tribu Libre
La saga d'Aila  fantasy


fantasy

Note : 4.6 / 5 avec 283  critiques

Avis des lecteurs de La Tribu Libre

YOLI le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Palpitant, envoûtant ! »

Superbe Topeca. Aila devient de plus en plus attachante avec ses différentes personnalités. J'en redemande encore et encore… À relire, comme le premier tome, juste pour le plaisir de retrouver cet univers si particulier : magie des fées et maintenant magie de la Terre. C'est du grand BOULLERY. Vite la suite… et MERCI de nous faire partager cette superbe histoire.

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Math1977 le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Superbe »

Encore une fois, Catherine Boullery nous emmène dans son univers. Si on vous êtes fan de Robin Hobb ou dans une moindre mesure du seigneur des anneaux, cet univers pourra vous sembler familier mais néanmoins original tant par les idées que par l'écriture fluide et efficace.
Ne prévoyez pas trop de choses à faire après avoir ouvert ce livre, on le dévore, comme le premier tome ! Je m'étonne cependant de ne pas trouver ce livre en papier… merci donc au format numérique de nous permettre de profiter de cette saga dont j'attends la suite, avec impatience !

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elodidi3 le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un livre impossible à lâcher une fois commencé ! »

Un superbe roman ! Une fois commencé, il est difficile de le lâcher.
Ce deuxième tome est la digne suite du 1er, on continue de suivre les aventures d'Aila en cherchant avec elle qui elle est vraiment. On tremble et on vibre avec elle tout au long de ses aventures. Une belle réussite !

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elo le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un livre impossible à lâcher une fois commencé »

Un superbe roman ! Une fois commencé, il est difficile de le lâcher.
Ce deuxième tome est la digne suite du 1er, on continue de suivre les aventures d'Aila en cherchant avec elle qui elle est vraiment. On tremble et on vibre avec elle tout au long de ses aventures. Une belle réussite !

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AnneClaire le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Quel bonheur de retrouver Aila ! »

Quel bonheur de retrouver Aila dans ce second tome et de se laisser de nouveau complètement happer par sa quête, portée par un souffle qui anime le livre du début à la fin et nous laisse au bout un peu haletant… et dans l'attente de repartir dans le tourbillon des aventures du tome 3, dès qu'il sortira ! Un grand merci pour ce plaisir de lecture renouvelé !

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Gérard BOULLERY le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « on en redemande »

Aila se transforme dans le tome 2 en guerrière indomptable que rien n'arrête. À chaque nouvelle aventure, on attend la suivante. On est dans un roman digne du Seigneur des anneaux ou Harry Potter. On se demande où l'imagination fertile de Catherine Boullery va chercher tout cela pour notre plus grand bonheur. On attend la suite avec impatience. Bravo.

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Elodidi3 le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un livre impossible à lâcher une fois commencé »

Un livre que l'on dévore d'une traite ! On vibre avec Aila tout au long de ses aventures et quand on arrive la fin du livre, on en veut encore !

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Elo le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un livre impossible à lâcher une fois commencé »

Un superbe roman ! Une fois commencé, il est difficile de le lâcher.
Ce deuxième tome est la digne suite du 1er, on continue de suivre les aventures d'Aila en cherchant avec elle qui elle est vraiment. On tremble et on vibre avec elle tout au long de ses aventures. Une belle réussite !

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Laurence le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un seul souci : maintenant, j'attends le tome 3 avec impatience ! »

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dummycaro le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Saisissante Aila ! »

Un récit toujours aussi bien construit, une héroïne qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre du roman. On en redemande ! La suite, la suite !

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Vetier le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Époustouflante Aila ! »

Un récit toujours aussi bien construit, une héroïne qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre du roman. On en redemande ! La suite, la suite !

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Catherine R le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « La suite, la suite… »

Quel palpitant personnage cette Aila !
Quelle imagination de la part de son créateur (auteur). Vivement la fin de l'année pour connaître la suite de ses aventures.

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matdes le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « encore du très bon Boullery »

Superbe.
Encore une fois, Catherine Boullery nous emmène dans son univers. Si vous êtes fan de Robin Hobb ou dans une moindre mesure du Seigneur des anneaux, cet univers pourra vous sembler familier, mais néanmoins original tant par les idées que par l'écriture fluide et efficace.
Ne prévoyez pas trop de choses à faire après avoir ouvert ce livre, on le dévore, comme le premier tome ! Merci donc au format numérique de nous permettre de profiter de cette saga dont j'attends la suite, avec impatience.

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Cassandre le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Incroyable roman, qui vous donne des frissons »

Après le 1er tome, place au 2ème que j'ai commencé à lire très rapidement ! Aila nous surprend une fois de plus avec ses nouveaux pouvoirs, son nouveau combat, ses nouvelles difficultés qui la font tant douter… Elle nous prend au coeur des tripes, on s'accroche, on suspend sa respiration à chaque action… On fait défiler les pages, au travail, en voiture, partout on l'on peut… La curiosité et l'affection que l'on porte aux personnages nous portent dans un univers magique et réel à la fois… Il entraine également sur des réactions primaires, oui primaires ^^ un collègue m'a fait la blague de cacher mon livre quand je voulais le lire et je devais absolument finir la page pour comprendre un moment important du livre, je suis devenue folle à le chercher partout !!! Et quand je l'ai retrouvé, je lui ai fait passer un mauvais quart d'heure !
J'ai fini le 2ème tome il y a 3 jours et ma lecture préférée me manque ! Vivement le 3ème tome… Cela faisait très longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire un livre… Un grand Bravo à cette auteure à un avenir très prometteur !!

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Florence le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un imaginaire si proche de nous. »

Le tome 2 se dévore aussi vite que le tome 1 : on est toujours envoûté par les aventures d'Aila.
On perçoit dans le tome 2 l'importance de certains détails qui paraissaient anodins dans le tome 1, et petit à petit l'histoire se construit et prend toute son ampleur.
Un super bravo à l'auteure pour son travail et un grand merci pour le plaisir de lire !

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niniserreche le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Haletant »

Page après page on reste en haleine et on attend plus qu'une chose après la lecture de ce deuxième volet : que paraisse la suite !
Toujours aussi magique !!! Merci de nous faire rêver !
A bientôt Catherine.

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hernanie le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Trop bon »

Toujours aussi prenant, toujours aussi riche, mais où vas-tu chercher tout ça, Catherine. L'écriture est fluide, très accessible sans s'en rendre compte on se retrouve à la dernière page et on se retrouve tout seul, perdu, un grand vide quoi. Le tome 3 vite et je pense qu'un tome 4, voire 5 et peut-être même plus, seraient les bienvenus, je suis un peu gourmande…

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Laurie le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « La Tribu Libre d'une écrivaine libérée, audacieuse et percutante de génie : assurément à ne pas louper ! »

Après avoir découvert Aila dans le tome 1, je n'ai pu m'empêcher de me jeter avidement sur le second. Spielberg, James Cameron et compagnie devraient, je le pense, se pencher sur la littérature indépendante française. Celle-ci, grâce à des plateformes telles qu'UPblisher, se positionnant en complément des vases clos des circuits mondains Parisiens, voient de véritables talents émerger. C'est ce pourquoi je parle de littérature, car même si l'imaginaire et la fantaisie sont une force dans cette œuvre, elles ne l'en dépossèdent pas de son style d'écriture remarquable. Ici, nul empaquetage, nulle formule enrobée ; juste de l'essentiel, du pertinent, et du dépouillé. Un style qui va droit à l'imaginaire et au rêve. C'est bien le terme qui s'impose. La Tribu Libre, le pays hagan, Aila-Topéca : tout cet univers ne peut que transporter les âmes dans un monde parallèle « libre » à chacun. Tout lecteur y verra sa propre tribu libre, sa propre Aila, et construira ses propres espoirs sur ce synopsis. La projection est inévitable, et le voyage n'en est que plus beau.
Accrochez-vous, Catherine Boullery est une auteure qui n'a pas fini de vous surprendre. Son arme la plus douce réside dans l'envoûtement de ses textes. Le suspens qui y règne, la poétique et la poésie qui s'en dégagent, la stylistique de la magie et des sens: tout vous dépossédera de votre quotidien pour un monde haut en couleurs. L'effet persistera même après avoir refermé la dernière page, et vous attendrez impatiemment le prochain tome.
Alors de ma petite expérience en lettres, j'incite les éditeurs à se pencher sur cette collection d'œuvres: la vie d'Aila vous rapportera !
Je pense que je vais même ramener le tome 1 à Hélène Védrine, ma professeur de cours magistral d'édition en Master LMA à la Sorbonne. Il faut savoir ouvrir des portes…
PS : Quel supplice de ne pas savoir avec qui elle a passé sa dernière nuit au chateau d'Avotour…! Mais c'est génial : bravo…! Avec une grande maison d'édition, ce sera un best seller.

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siegmund68 le  ‒ 4 ★★★★

✎ « Toujours aussi haletant. À quand le tome III ? »

Les aventures d'Aila se suivent mais ne se ressemblent pas. Quelle imagination !

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Miss Macaron le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Tome 2 fini, à quand le tome 3 »

Un très bon deuxième tome, qui se lit aussi bien que le premier ! Une diversité de personnages qui permet à chacun de s'identifier. Nous vibrons au rythme des aventures et des sentiments d'Aila avec l'envie de l'aider sans le pouvoir. Preuve que l'on est capté par le roman :)
Vivement le tome 3 !

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Miss Macaron le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Tome 2 fini à quand le tome 3 ? ;) »

Un très bon deuxième tome qui se lit aussi bien que le premier. Une diversité des personnages qui permet à chacun de s'identifier. Nous vibrons au rythme des aventures et des sentiments d'Aila avec cette envie de l'aider sans le pouvoir. Preuve que l'on est capté par le roman. Vivement le tome 3.

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le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Que dire !!! »

Absolument génial ce 2e tome, je ne l'ai pas lu en une semaine celui-là, mais en un week-end.
Pour vous dire a quel point je l'ai aimé ; il est palpitant, plein de rebondissements, il nous emmène vers d'autres contrées avec des personnages qui suscitent de plus en plus d'intérêt.
Maintenant il me tarde d'avoir le 3e tome.
Une Saga que j'affectionne particulièrement, vous l'aurez compris.
À Catherine : ne change rien, continue d'avoir autant d'imagination pour nous enchanter, c'est un « DON », merci !!

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Phany le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Toujours aussi prenant !!! »

Le deuxième tome est toujours aussi prenant, que de suspens et de rebondissements. On voyage avec Aila et ses compagnons dans cet univers fantastique et féerique. Encore merci de m'apporter autant de plaisirs à la lecture.

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veromino le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « de la folieeeeeeeeeeeee trop douce »

je deviens plus que accro de tout ce monde de fantasy !! J'adore, alors vite une suite une suite.
Et surtout n'hésitez pas, il faut le lire.

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Anmariel le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « J'ai avalé les 2 premiers tomes et, maintenant, je ne veux que connaître la suite… »

Il semble que j'ai fait une erreur en achetant tes deux livres parce que le deuxième terminé, je suis allée directement sur internet pour télécharger le troisième tome qui n'était pas encore paru ! Quelle déception… Mais, maintenant, je viens de télécharger "L'Oracle de Tennesse" ; ça, c'est fait !
Anmariel

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Agnès le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « À LIRE D'URGENCE »

J'apprécie toujours autant. Vivement la suite, on est transporté et on rêve !
Agnès.

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sfff-amateur le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Très prenant »

J'avais découvert le tome 1 grâce aux commentaires des lecteurs précédents et avait trouvé ce roman de fantasy très original.
Avec le tome 2, La Tribu Libre, le qualificatif « prenant » est plus approprié tant j'ai été est happé par la quête d'Aila dans les montagnes haganes, ses combats contre la sorcière et les sorciers, sa confrontation avec la grande souffrance, le château de Faraday — pour la partie action —, mais aussi par les nouvelles amitiés qui se nouent avec quelques Hagans, sa rencontre avec les chamans et les esprits de la terre et enfin l'apothéose de Topéca.
Que du bonheur dans un style alerte, que de l'action avec des rebondissements toujours inattendus, que des dialogues passionnants avec Adrien et Pardon, que de beaux sentiments avec Hang et Hatta…
Un point négatif pour équilibrer mon commentaire : le dernier chapitre m'a surpris au plus haut point et ce qui s'y passe a causé une immense frustration m'obligeant à acheter L'Oracle de Tennesse.

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paris-fantasy le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Amoureux dépité »

Chère auteure de fantasy,
Je vous avais exprimé mon souhait (irréaliste) d'être inclus dans le second tome pour m'approcher (virtuellement) d'Aila. Je n'avais pas vu qu'il était déjà disponible. Je remets ma demande au tome 4 (le t3 est aussi sorti). Néanmoins, c'est mal barré pour moi au vu de votre dernier chapitre qui a fait monter une terrible colère en moi. Comment…
Excusez ma virulence, mais vous savez si bien susciter l'envie dans votre livre que je crois m'être un peu/beaucoup emporté. Félicitations pour ce brillant roman, continuez et s'il vous plaît, ne m'oubliez pas.

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newfan78 le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Toujours vraiment excellent »

Maintenant que j'ai adhéré à la fantasy de la nouvelle romancière Catherine Boullery, je poursuis avec plaisir les aventures de Topéca, la première chamane guerrière.
Que de plaisir à la suivre dans ses rapports avec les esprits de la terre pour lutter d'arrache-pied contre les sorciers. Initiation particulièrement intéressante avec les chamans. Bizarre relation avec Odénie qui prouve le talent de l'écrivaine à nous dévoiler des comportements iconoclastes.
Bref, je suis ravi d'avoir été initié à cette saga et je vous invite à rejoindre le clan grandissant des fans d'Aila.

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patou45 le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « J'ai A D O R É !!! »

Enfin un livre sur l'Heroic fantasy … qu'on ne peut lâcher qu'une fois qu'il est fini !! Captivant, on est emmené dans cette vie tumultueuse de cette héroïne et des ses compagnons. Vite … je me rue sur le tome suivant.

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Sarah-Sarfaty le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « J'ai séché »

Je comptais attendre les vacances de février pour me jeter sur ce tome, mais je n'ai pas pu résister. Mon dimanche et ma journée de lundi (pour la première fois de ma vie, j'ai séché les cours, partiellement, mais chut) y sont passés pour dévorer ce tome haletant. Ah, Aila ! Que j'aimerais vivre tes aventures, sentir les esprits, défier le chef des Hagans !…
J'aime bien tous ces différents personnages qui entrent en jeu comme Aquiri (on dirait ma petite sœur), Hara, Astria et on se demande lesquelles vont suivre Aila dans le prochain tome.
La richesse des persos et l'originalité de leur caractère sont un vrai plus dans ce livre.
D'ailleurs, je crois que je ne vais pas attendre les vacances pour me lancer dans la suite de cette superbe saga de fantasy.
Venez, c'est super sympa !

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cri cri le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « EXCELLENT »

Un moment de pur bonheur, des rebondissement à n'en plus finir, que d'imagination. Je le recommande sans hésitation aucune. À lire pour adulte et plus jeune.

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Rosi le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Vivement la suite !!! »

Quelle merveilleuse histoire !!! On a du mal à la quitter…, mais quel bonheur de la retrouver !!! Vivement le Tome III version papier, je suis trop impatiente !!!

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mimi Amaz le  ‒ 5 ★★★★★

j'ai beaucoup aimé ce livre
plus on avance dans l'histoire plus on est pris
je vais maintenant lire le suivant

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Agnès le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Je ne m'en lasse pas »

Apres les 3 livres, j'ai du mal à redescendre dans le monde réel bien que le dernier je l'ai lu un peu moins vite que les autres. Pourquoi malgré tout ce qui se passe dans ces aventures un peu de magie ne pourrait-elle pas déteindre sur nous, cela embellirait notre vie ?
Merci pour ces instants de rêves et d'évasions.
Agnès

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baboupio le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Encore un très bon moment de lecture ! »

Pas du tout déçue par la suite des aventure de la jeune Aila ! La Tribu Libre m'a aussi rappelé ma première passion, l'ethnologie, et inconsciemment j'ai lu ce livre un peu dans cet univers… Bravo encore !

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jeanne durent le  ‒ 4 ★★★★

✎ « Très belle histoire »

Une suite d'actions, des personnages attachants et séduisants.
Des situations toujours haletante et des aventures intenses.

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Romain le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Envoûtant encore… »

… et c'est un exploit. Superbe.
Ce deuxième tome s'inscrit dans la foulée du premier, avec le même brio, un panache encore plus grand… et les mêmes forces et faiblesses malheureusement. Il faudra attendre le tome trois pour un peu plus d'ouverture.
Aila reste au centre d'un récit qui tour à tour vous donnera des ailes et vous vous fera sombrer dans le chagrin.
Catherine améliore encore son style, et nous fait vivre Aila-Topéca avec une force inédite.
Et rien d'autre. Si vous aimez votre fantasy uniquement pour les mondes créés, passez votre chemin. La Saga d'Aila est uniquement cela - Aila. Et c'est sublime.
La force du tome deux est le chamanisme, non pas dans le récit raconté, mais dans le style de celui-ci. Il vous emporte dans quelque chose de plus grand, de vibrant… C'est la force évocatrice de l'écriture qui porte le récit et le rend possible.
Et une fin qui vous laissera sur vos dents… pendant une bonne partie du tome suivant également.
C'est avec regret que j'ai refermé le chapitre Topéca, et une grande tristesse de cette époque révolue pour Aila.

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abuelita2560 le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Très bonne saga »

Belle histoire avec des personnages attachants et un univers magique. Écriture et mots simples, je recommande vivement tous les tomes.

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Zaela le  ‒ 5 ★★★★★

J'ai débuté la saga d'Aila il y a de ça 6 mois. Je dois bien avouer que le retour dans cet univers qui m'avait pourtant plu a été un peu difficile. Très peu de rappels concernant le tome précédent, je me suis tout d'abord sentie déboussolée. Quand il y a beaucoup de personnages, j'ai toujours un peu du mal à remettre tout le monde dans le contexte adéquat. Dans ce second tome, on reprend vraiment l'histoire là où le premier tome se termine. Résultat, je ne me souvenais plus du tout du contexte et j'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l'histoire. Je ne dirais pas pour autant que ce tome est en dessous du précédent. De manière générale, je l'ai trouvé égal au premier tome en termes de qualité. En relisant la chronique concernant ce dernier, je me rends compte que mon avis est sensiblement le même. Je trouve toujours qu'Aila a une facilité déconcertante à se sortir de toutes les situations. Il est relativement difficile de s'inquiéter pour le personnage puisque l'on s'attend automatiquement à ce qu'un nouveau pouvoir se développe et règle tout. Il n'y a donc que peu de surprises.
À côté de cela, le style d'écriture est plus constant que précédemment, plus agréable à lire et l'histoire reste relativement bien rythmée. Petit point négatif, les chapitres sont parfois très longs. 15 chapitres pour couvrir une histoire de 569 pages, c'est trop peu pour moi ! Malgré le rythme du récit, des longueurs se sont installées et c'est bien dommage car des chapitres plus courts auraient permis au lecteur de sentir la cadence de ces aventures.
En conclusion, je n'ai pas grand-chose de nouveau à rajouter depuis ma chronique du premier tome. L'histoire est toujours aussi agréable à suivre et on sent une nette évolution du personnage d'Aila dans son rapport aux autres. De nouveau, on reste un peu sur sa faim une fois la lecture terminée mais la fin annonce encore de nombreuses aventures.

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Amendine B le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un deuxième tome riche et palpitant »

La Tribu Libre nous entraîne dans les montagnes du pays Hagan ; c'est un dépaysement agréable et complet par rapport au premier tome. L'héroïne y développe de nouveaux pouvoirs, y fait de nouvelles rencontres, y développe des amitiés plus profondes avec ses anciens compagnons, et surtout, elle y découvre des réponses à ses questions. De nouvelles questions apparaissent et le mystère s'étoffe, on veut en savoir plus ! Comme Aila, en fait.
Ce tome 2 est, pour moi, plus abouti que le premier.
Je l'ai davantage apprécié, car je l'ai trouvé mieux rythmé. Et le pays Hagan m'a beaucoup plu. L'aventure se corse, des ennemis apparaissent, des personnages aux intentions nébuleuses aussi… Au terme du livre, on a vraiment envie de connaître la suite !

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Sarahalves le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « La Tribu Libre… À lire !!!! »

Encore une fois je me suis régalée avec les aventures d'Aila. On ne se lasse pas : pleins de péripéties, des personnages qui évoluent auxquels on s'attache gentiment mais sûrement… Et une fin qui donne forcément envie de lire la suite !!!

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le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Et ça continue ! »

Sortant du tome 1 j'ai tout de suite enchaîné sur le 2 que j'ai trouvé encore meilleur.
L'univers d'Aila s'agrandit et l'auteure nous fait découvrir un nouveau peuple, de nouvelles Terres et de nouvelles formes de magie.
Comme dans le précédent, le rythme soutenu fait qu'il est difficile de décrocher, mais quand vous arrivez à la fin, estimez vous heureux que le T3 soit déjà disponible, car j'ai du mal à imaginer la frustration des pauvres malheureux qui ont commencé à lire la saga alors que la suite n'était pas publiée…
Un livre à apprécier et à partager les yeux fermés.

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balabala le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Sur Blablalivre »

Après la magie des fées, celle de la sorcière dans le pays Hagan où les aventures s'emballent avec la première chamane guerrière.

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Scaldie le  ‒ 5 ★★★★★

Les réserves que j'avais sur le premier tome sont en grande partie corrigées dans ce deuxième roman. J'ai beaucoup aimé le voyage initiatique des héros de ce tome (toujours porté par Aila, mais accompagnée dans sa mission cette fois-ci). La description des lieux visités nous fait voyager. Les personnages m'ont paru beaucoup plus attachants dans ce tome-ci. La narration est bien mieux maîtrisée, même si on trouve encore des longueurs ici ou là. En conclusion, j'ai beaucoup aimé ! Par contre, je trouve toujours que certains dénouements sont un peu faciles pour l'héroïne. Ce qui confirme mon idée que le livre convient mieux à un public adolescent non-initié (même si en tant qu'adulte, j'ai réussi à y trouver mon compte). J'aurais aimé qu'il y ait un index des personnages, ainsi qu'un résumé du tome précédent, car j'ai été perdue à plusieurs reprises (plusieurs mois se sont écoulés entre ma lecture du tome 1 et celle du tome 2, j'avais oublié plein de choses !)
La fin de ce deuxième tome donne très envie de lire le 3e et je vais me le procurer pour connaître la suite.

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Olivier M le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Jouissif… »

… Titre sans aucune allusion au dernier chapitre qui m'a frustré près d'un an, le temps que le troisième tome sorte… Vous qui n'avez pas encore lu ce tome, qu'est-ce que je vous envie de pas avoir enduré ce que la reine du suspense m'a fait subir :) !
Un conseil tout de même : si vous avez aimé le premier tome, achetez le tome 2 ET le tome 3 (vous me remercierez si vous suivez mes conseils, sinon tant pis pour vous)… Et tant qu'à faire, le dénouement étant au tome 4…
Maintenant que la mise en place des personnages principaux est faite, place à l'action ! Que de péripéties, de rebondissements et de suspense ! Génialissime ! Un excellent moment de lecture. Merci (quand même), Madame BOULLERY :) !

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Larrue Isabelle le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Série fabuleuse »

série intéressante et captivante, bien écrite, on tombe dans l'imaginaire parfait et on arrive à entrer dans la peau des personnages.

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Client Amazon le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « La Tribu Libre »

Ce récit en Pays hagan a su réveiller en moi les tambours du rythme des esprits de la Terre et me faire vibrer en résonance avec eux. Attention lecteurs, si vous plongez dans ce deuxième volet de la prodigieuse saga d'Aila, préparez vous à en ressortir transfiguré. De par les rites chamans et les traditions haganes, ce tome m'a offert un plaisir véritable, se laissant dévorer en quelques jours seulement tellement je ne pouvais m'en détacher ! Merci encore Catherine Boullery, pour ces aventures toujours plus exaltantes !

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GIGOU Odette le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « super fantaisy »

Le premier m'a ensorcelé, le deuxième me passionne, je suis en train de le lire. Donc j'aime beaucoup. Une femme guerrière, chamane et qui a en plus le pouvoir des fées. Plein d'aventures, de bons sentiments, de combats aussi. C'est original et ça accroche, L'histoire est passionnante, c'est bien écrit, tout est bien.

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marie josee corbalan le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « L'aventure continue »

Une aventure captivante, une chevauchée enivrante, mélangeant magie, amour, espoir. Que du plaisir, je cours lire la suite le cœur captif.

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Alphatic le  ‒ 5 ★★★★★

Même si l'histoire est toujours intéressante et bien menée, il y a de nombreuses longueurs dans ce tome. En effet, la psychologie des personnages prend une place importante. J'avoue que j'apprécie quand les personnages ont de la profondeur, mais là c'est bien trop développé et il y a souvent des répétitions. J'attends la suite…

(Source : )

Client Amazon le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « La grande aventure fantastique continue !!! »

Qu'est-ce que j'ai fait après avoir fini le premier tome  Eh bien, j'ai entamé ce second que j'avais déjà sous le coude avant de finir le précédent !!!!!! Et même après l'avoir fini je ne suis pas rassasiée !!! Cette aventure me captive et je ne peux que la suivre sans m'arrêter !!!

(Source : )

Alexandre Mecalac le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Quel enchantement, merci ! Encore ! »

Le premier tome, une excellente découverte… Le deuxième… C'est clair que je vais lire cette saga avec envie et bonheur jusqu'au bout.
Mais quelle imagination, Catherine, vous nous faites voyager en même temps que votre écriture se peaufine, j'en suis persuadé, nous prenons autant de plaisir à vous lire que vous à écrire.
Votre monde est ouvert à tous, moi, l'adulte, je kiff de partager les aventures d'Aila avec ma fille… C'est pour cela que votre héroïne est universelle et voilà votre vision du monde des fées…
Mesdames et messieurs n'ayez aucun doute, la Saga d'Aila, ce n'est qu'enchantement pour qui aime l’heroic fantasy !

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isa le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un vrai moment de magie et de rêve ! »

Encore un très bon moment de lecture !
Pas du tout déçue par la suite des aventure de la jeune Aila ! La tribu libre m'a aussi rappelé ma première passion, l'ethnologie, et, inconsciemment, j'ai lu ce livre un peu dans cet univers… Bravo encore !

(Source : )

Client Kindle le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Toujours plus fascinant »

Pas déçue par ce deuxième tome, encore plus captivant que le 1er. J'attends avec impatience la suite. Les personnages sont très attachants.

(Source : )

loiseau le  ‒ 4 ★★★★

✎ « La saga d'Aila »

nous tient en haleine du début à la fin.
Difficile à lâcher

(Source : )

Agnès le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Que du bonheur »

Je n'ai plus beaucoup le temps de lire, mais, depuis la découverte des deux premiers tomes, je me suis laissée emporter dans les aventures de l'héroïne et j'attends avec impatience la suite. Courage à l'auteur pour les heures passées sur les feuilles blanches et félicitations pour son imagination

(Source : )

ClosDanne le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Former une armée… »

Alors qu'une menace immense pèse sur le royaume entier, Aila arrive, grâce à sa droiture et sa force de persuasion, à s'entourer d'une foule de personnes, qui se regroupent sous le nom de "tribu libre", puisqu'ils ont décidé de suivre d'autres règles que celles qu'ils étaient obligés de suivre jusque là…
Palpitant et magnifique !

(Source : )

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Extrait gratuit d'un des livres de la saga d'Aila offert par Catherine Boullery, auteure de fantasy (autres passages sur Amazon). Excellente lecture ;)

Yogir ronflait… Pas trop fort, juste de quoi faire comprendre à d’éventuelles oreilles indiscrètes que l’homme censé surveiller la porte des temps s’était une nouvelle fois assoupi à son poste. Mais qui pouvait l’en blâmer ? À quoi servait le gardien d’un accès que personne n’empruntait jamais, ni dans un sens ni dans l’autre ? L’histoire l’expliquait clairement : les Guerekéens en avaient perdu la maîtrise depuis si longtemps qu’ils avaient oublié depuis quand. D’ailleurs, qui pouvait affirmer qu’ils avaient, un jour, possédé celle-ci ? Personne. En résumé, uniquement un peuple ayant perpétué cette tradition aurait encore pu parvenir jusqu’à eux. Or ces ultimes connaissances devaient s’être définitivement effacées, puisque cette entrée originale n’avait plus amené quiconque depuis des siècles, voire peut-être des millénaires. Là encore, tout le monde ignorait ce qu’il en était réellement. En outre, la porte avait-elle déjà fonctionné ? Un simple coup d’œil dans sa direction informait quiconque qu’elle ne ressemblait en rien à celle active décrite par la légende qui, telle une onde miroitante, libérait des vagues concentriques comme celles créées par un poisson à la surface d’un lac. Or, à l’endroit précis où elle s’élevait, seule une paroi rocheuse exposait au regard son aspect peu commun. Elle apparaissait lisse, comme polie à la main par le plus fin des grains, mais rien de plus, ni lueur ni mouvement. Dans la petite salle au piètre éclairage, elle se dressait presque aussi sombre que les deux pierres ténébreuses qui l’encadraient, des pavés parfaits aux angles vifs et à l’éclat furtif, deux silhouettes immobiles, quasi menaçantes, sauf pour Yogir ; elles représentaient les uniques compagnes de ses longues journées de théorique vigilance.

Gagné trop souvent par un ennui sans limites, le vieil homme résistait de plus en plus mal à la dérive de son attention. Ce jour-là, engourdi par une irrépressible torpeur, il sombrait petit à petit au pays des songes ; soldat depuis son plus jeune âge, il avait beaucoup payé de sa personne tout au long de son existence. Ainsi, il avait enduré les hivers rigoureux, sous une neige épaisse, sur d’étroits chemins de ronde battus par des vents glaciaux, et les étés régulièrement caniculaires, où le moindre geste le mettait en sueur, sans parler des pénibles tâches quotidiennes à effectuer. Dans cette forteresse, pourtant monumentale, les habitants, guère nombreux, devaient s’occuper intégralement de l’entretien de celle-ci ; chacun adoptait différents emplois au fur et à mesure des nécessités. Engagé dans la garnison, il s’était retrouvé à bâtir des murs, à faucher le foin ou couper du bois, voire à le transporter et le ranger, des travaux contraignants auxquels il avait vaillamment résisté et pour lesquels il avait reçu une récompense au-delà de toute espérance. Devenir le gardien de la porte représentait le vœu de tant d’hommes et, cependant, n’existait qu’un seul élu : lui… Quelle n’avait pas été la fierté de sa famille et la sienne le jour de sa nomination ! De plus, à sa mort, une petite rente continuerait d’être versée à sa veuve et il appréciait l’idée de laisser sa femme, nettement plus jeune que lui, à l’abri des difficultés financières. Mais, pour l’instant, il ne songeait pas à tous ces avantages. Installé sur son banc, négligeant l’objet de sa surveillance, son esprit avait déserté la pièce… Le dos calé contre le mur et la tête soutenue par ses mains accrochées à sa hallebarde, Yogir sommeillait, alors que ses yeux légèrement entrouverts maintenaient l’illusion d’une attention focalisée sur la paroi. Quiconque l’aurait observé à cet instant, sans naturellement entendre ses ronflements réguliers, aurait pensé qu’il veillait jalousement sur cet emblème guerekéen. Mais il n’en était rien, il dormait bel et bien, les paupières à demi closes. Cette incroyable faculté lui avait souvent servi, tandis qu’il montait la garde sur les remparts, pendant ces nuits bien trop longues pour résister à l’envie de somnoler. Il en aurait plutôt ri, mais, finalement, avait préféré ne pas s’en vanter, bien conscient que dévoiler son aptitude aurait pu compromettre sa tranquillité, et encore plus sa promotion. Par malchance, seule sa femme, ayant rapidement compris son subterfuge, ne se laissait plus berner depuis des années par son apparente vigilance trompeuse. Plus d’une fois pendant ses jours de repos, elle était venue le secouer pour le remettre au travail quand elle le découvrait assoupi, alors qu’il aurait dû être en pleine activité. Cependant, futée, elle avait également tenu sa langue, de sorte que le secret de son mari n’avait jamais été éventé.

Yogir ne sut pas exactement ce qui le dérangea, un changement de luminosité peut-être ou l’impression d’un mouvement furtif, mais son équilibre précaire bascula et, après un bref moment pour se reprendre, les paupières grandes ouvertes à présent, il entraperçut un miroitement qui s’atténuait sur la porte. Aussitôt il se frotta les yeux avant de les rouvrir et de retrouver celle-ci comme à son habitude, sombre et inerte. Ses sens avaient dû être trompés. Par acquit de conscience, son regard balaya lentement la pièce de taille moyenne, de base rectangulaire. À une extrémité, celle-ci contenait le banc sur lequel il était assis et la porte des temps à l’autre. Entre elle et lui, en longeant le mur droit, se succédaient l’accès aux couloirs du château d’Orkys condamné par un solide vantail en bois, une lourde chaîne pendant le long de la paroi, puis, presque dans le coin de la salle, un large bahut vermoulu auquel personne n’osait plus toucher de peur de le voir s’effondrer à la moindre secousse. Du côté gauche, seuls deux fauteuils attendaient d’éventuels visiteurs qui, depuis la mort de Lothan, le père du roi actuel, restaient désespérément vides. Auparavant, l’ancien souverain, passionné par cet énigmatique trésor souterrain, venait souvent méditer en ce lieu, son regard fixé sur la porte, comme s’il lui suffisait de l’observer avec attention pour la réveiller, ou simplement en percer les mystères, ou encore prévoir l’impact sur le présent de changements effectués dans le passé. Cependant, depuis son décès, son héritier, Kerryen, dédaignant ces considérations métaphysiques, ne mettait jamais les pieds ici.
Toujours insatisfait, Yogir finit par se lever, puis, frôlant les sièges, jeta un coup d’œil plein d’envie vers leurs coussins moelleux. Qu’il devait être agréable de piquer un petit somme aussi confortablement installé ! Régulièrement, ce désir revenait le caresser, principalement, lorsque les os de sa vieille carcasse commençaient à le faire trop souffrir. Jusqu’à présent, malgré la faible probabilité d’être surpris, il n’avait jamais osé céder à la tentation, même quand elle lui tenaillait l’esprit, certain que, découvert, la nouvelle se répandrait jusqu’aux oreilles du roi et que les siennes vibreraient sous la colère de ce dernier ; ses tympans n’y résisteraient pas. Tout le monde connaissait Kerryen, un homme juste, mais emporté, qu’il fallait mieux brosser dans le sens du poil plutôt que l’inverse. Le souverain pouvant se montrer sans pitié, la punition envers celui qui aurait failli serait exemplaire et le garde ne pouvait prendre le risque de perdre sa précieuse charge. Son rapide tour d’horizon terminé, Yogir se rassit, rassuré. Finalement, il avait tout rêvé, le changement de luminosité et l’onde miroitante sur le mur. Pourtant, de retour à sa place, son cœur se remit à tambouriner de plus belle dans sa poitrine. Non, par les vents d’Orkys, il n’avait rien imaginé ! Voici que le souvenir d’une lueur diffuse réapparaissait devant ses yeux comme s’il la voyait encore. Peut-être devenait-il trop vieux ou trop émotif… De plus, s’il ne possédait rationnellement aucune raison de s’inquiéter, pourquoi cette oppressante sensation de malaise persistait-elle en lui ? Il passa sa langue sur ses lèvres desséchées et se dit qu’un petit coup à boire ne lui ferait pas de mal… Tandis qu’il cherchait à se lever, ses jambes peu assurées se dérobèrent sous lui et il retomba lourdement sur le banc, plutôt mécontent de se sentir à ce point atteint par une étrange impression. Pour se redonner du courage, il commença à se parler à mi-voix dans la salle silencieuse.
— Allez Yogir ! Y’a personne dans cette pièce, tu vois bien, il ne s’est rien passé ! Si quelqu’un avait voulu t’égorger, y’a longtemps que tu s’rais mort. Je t’accompagne, on va se refaire une inspection tous les deux, et après, on ira s’en jeter un, histoire de se requinquer…
Ses yeux balayèrent lentement le lieu une nouvelle fois. Seul, hors de sa perception, persistait le petit coin d’ombre entre le bahut branlant et le mur, mais, dans un espace aussi étroit, personne ne pourrait évidemment se cacher sans dépasser, et sûrement pas un assaillant de grande taille. En conclusion, si un ennemi avait pénétré, il ne devait pas être bien gros. Décidé à se conduire à la hauteur de son devoir, Yogir focalisa ses pensées sur le précieux godet qui achèverait de le remettre en forme une fois le tour de la salle terminé. Peu rassuré, il se força à se lever et, sa hallebarde en position d’attaque, parcourut la courte distance qui le séparait du meuble. Passant devant ce dernier, l’idée de boire un petit coup l’amena à oublier toute prudence, il posa son arme, puis ouvrit d’une main experte la porte, riant intérieurement de son secret si bien gardé. En dépit de son apparence miteuse, le buffet résistait vaillamment à son ancienneté, en tout cas assez pour abriter une réserve de spiritueux et de vins sur laquelle sa douce femme ne tomberait pas. Non pas qu’il en abusât, mais, comme son épouse lui en refusait la moindre goutte à la maison, ce moyen lui permettait de s’offrir un plaisir de temps à autre en toute discrétion. Et, là, avec toutes les émotions qu’il venait de vivre, ce remontant lui semblait amplement mérité. Il sortit son verre et, après un instant d’hésitation, renonça à sa piquette habituelle pour de l’eau-de-vie de prune. Un breuvage un peu plus fort gommerait définitivement son appréhension. Connaisseur, il avala l’alcool à petites gorgées, claquant la langue de satisfaction entre chacune. Ragaillardi, il se sentit prêt à examiner le petit coin d’ombre sur la gauche du meuble. Son très rapide coup d’œil n’y discernant rien, il retourna lentement vers son banc et reprit la pose. De nouveau assis, son regard erra sur la pièce et, progressivement, son sourire de contentement s’effaça de son visage. Non, il venait d’en prendre conscience, il n’avait toujours pas effectué sa tâche correctement. Encore une fois, le battement de son cœur s’accéléra à la simple idée de devoir se relever et d’y repartir. Ce petit coin dans l’angle apparaissait si sombre dans cette salle tout aussi obscure que, sans un apport supplémentaire de clarté, il n’y distinguerait pas un chat noir roulé en boule. Poussant un soupir de résignation, après avoir réuni toute sa volonté pour agir, il se redressa une nouvelle fois, saisit sa hallebarde d’une main et, de l’autre, décrocha la torche la plus proche. Ce coup-ci, sa vérification devenant complète, il établirait, sans aucun doute possible, que cette zone emplie de ténèbres ne contenait absolument rien. Ensuite, toutes ses sensations aussi farfelues que désagréables pourraient disparaître. D’un pas moins vaillant qu’il l’aurait voulu, il avança vers le fameux recoin d’ombre et, dans un dernier effort, l’éclaira. Sa bouche s’ouvrit toute grande, tandis qu’il manquait de lâcher sa lumière. Par tous les vents d’Orkys, qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Pétrifié, il laissa ses yeux fixés sur la chose d’apparence humaine, totalement recroquevillée sur elle-même, au point qu’il n’en voyait que des cheveux mal taillés à l’allure broussailleuse…
— Hélà ! Hélà ! T’es quoi, toi ? murmura-t-il en bousculant légèrement la silhouette de l’extrémité de sa hallebarde.
Dans un gémissement, la masse enchevêtrée se resserra encore plus sur elle-même. Si Yogir ressentit l’urgence de se servir un deuxième verre, son sens du devoir prit le dessus, il recula lentement, sans quitter du regard l’angle de la pièce, son arme prête, à présent, à transpercer cet éventuel assaillant. Arrivé près de l’accès au couloir, il lâcha sa torche sur le sol et, de sa main libérée, actionna la lourde chaîne, tirant sur elle de toutes ses forces à gestes répétés. Au même moment, résonnèrent dans le château deux carillons puissants, un proche et un lointain. Inconscient du temps qui s’écoulait, il s’acharna à sonner l’alerte, son attention rivée sur le bahut, ses oreilles assourdies par le bruit ambiant, au point de ne pas remarquer l’ouverture de la porte en chêne derrière lui. Il sursauta violemment quand une poigne ferme l’arrêta dans son mouvement. Sur le point de repousser l’attaquant, quelques secondes lui furent nécessaires avant d’identifier celui qui maintenait son bras. Devant lui se dressait un homme grand, aux tempes légèrement grisonnantes et aux iris d’un bleu foncé, ses doigts serrant la poignée de son épée. Enfin, le gardien lâcha la chaîne, tandis que l’écho d’un ultime tintement retentissait toujours entre les murs de la forteresse. Les yeux du nouvel arrivant balayèrent la pièce dans laquelle d’autres soldats tenaient leurs lames en position de défense, puis le roi interrogea Yogir.
— Que signifie ton appel ? M’aurais-tu dérangé pour rien ?
Derrière son ton à peine aimable grondait une menace peu rassurante.
— Sire, je vous jure, je l’ai aperçu, là-bas, entre le buffet et la paroi, balbutia le garde encore plus ébranlé depuis l’apparition de la troupe.
— Qu’as-tu vu ? insista Kerryen, de moins en moins amène.
Yogir secoua la tête, incapable de s’expliquer, mais, se baissant, il ramassa la torche pour la tendre au souverain qui la saisit d’un geste brusque. Son regard sévère posé sur lui, Kerryen comprit qu’il n’obtiendrait aucune information cohérente du vieil homme, visiblement bouleversé. Vaguement énervé d’avoir dû suspendre son entraînement quotidien pour venir ici, il serra les dents, se demandant si son soldat n’aurait pas trop abusé de l’alcool, son haleine empestant l’eau-de-vie de prune. Sans crainte, parce que la porte conservait son allure habituelle, l’épée levée par prudence, il se rapprocha du meuble. Une partie de lui espéra simplement que Yogir n’avait pas déniché un animal quelconque, tel un gros chat, qui serait parvenu à entrer en même temps que lui dans la pièce et en ferait la risée du château ; le pauvre ne s’en remettrait pas.
— Kerryen ! Que se passe-t-il ?
Le roi retint un léger soupir en reconnaissant la voix de celle qui l’avait élevé après la mort de sa mère, Ashabet, dont elle était la sœur cadette. De façon regrettable, cette dernière s’était octroyé le droit d’envahir son espace aux moments les moins opportuns de sa vie, comme celui-là.
— Inou, te voilà… Je l’ignore encore, mais, en revanche, reste derrière moi tant que la zone ne sera pas sécurisée. Rejoins Yogir pendant que je découvre de quoi il retourne.
En plus d’être sa tante, cette femme occupait l’indispensable rôle d’intendante de la forteresse et, excepté sa petite taille, tout, dans son allure déterminée et énergique, démontrait sa fonction et les prérogatives associées. Des formes arrondies et des cheveux noirs perlés de nombreux fils blancs coiffés en un chignon sévère contribuaient à renforcer l’indiscutable autorité qu’elle dégageait. Si elle opina pour lui faire plaisir, Kerryen ne fut pas dupe ; à la moindre idée qui traverserait son cerveau, elle agirait exactement selon ses envies, dès qu’il aurait tourné le dos, voire avant… Il était le souverain ici et tous lui obéissaient, sauf elle. Malheureusement pour lui, elle se comportait encore comme s’il venait tout juste de fêter ses sept ans. Régnant sur le Guerek depuis une douzaine d’années et secondant son père depuis bien plus longtemps, il aurait aimé de sa part un peu plus de considération, principalement en public. Cependant, rien ne changeait. Elle persistait à le regarder comme un gros bébé joufflu ou un adolescent récalcitrant, et n’en faisait qu’à sa tête, évidemment sans son accord royal. Sensé, il évitait depuis toujours de lui donner des ordres, car, ainsi, elle ne s’opposait pas ouvertement à lui et son honneur autant que son autorité restaient saufs… Précédant ses hommes, il s’approcha, peu inquiet, sauf pour Yogir, de la raison de tout ce raffut. Éclairant le coin dans l’ombre du buffet, la surprise le figea lorsqu’il discerna une silhouette informe recroquevillée sur elle-même. Son gardien avait vu juste, quelque chose se dissimulait là, difficilement identifiable, toutefois, ressemblant plus à une personne qu’à un rat ou un chien.
— Oh… laissa-t-il échapper.
Fidèle à elle-même, Inou joua immédiatement des coudes pour passer entre les soldats et écarta même son neveu pour découvrir la source de son étonnement. Une seconde lui suffit pour analyser la situation et s’en occuper.
— Enlevez-moi ce buffet tout de suite, claironna-t-elle d’une voix qui n’admettait pas de réplique en direction des gardes armés.
Ces derniers jetèrent un coup d’œil au souverain qui acquiesça, tandis que Yogir, soudainement inquiet pour sa réserve, se rapprochait rapidement du bahut. Incitant ses compagnons à éviter tout mouvement brusque, il se précipita pour les aider et, bientôt, une fois le meuble déplacé, apparut dans le coin de la pièce un être rassemblé sur lui-même, la tête penchée sur ses genoux. Aussitôt, Inou s’accroupit devant lui, non sans avoir, au préalable, repoussé fermement la main de Kerryen qui cherchait à la retenir par prudence. Une nouvelle fois, son neveu réprima un soupir. Pourtant, il connaissait bien le caractère à la fois déterminé et indépendant de sa tante. Comment avait-il pu penser un instant qu’il pourrait l’empêcher d’agir comme elle le désirait ?
— Bonjour, je m’appelle Inou. Et toi ? demanda-t-elle avec beaucoup de douceur.
La silhouette ne bougea pas. L’intendante hésita sur la conduite à tenir, examinant, à la lueur de la torche que soulevait Kerryen, deux jambes qu’enserraient deux bras avec force. Son regard erra sur la morsure du tissu maculé qui laissait apparaître de larges plaies sanglantes. Le cœur étreint, elle frémit en songeant au martyre que cette personne semblait avoir subi. Dénuée de la moindre appréhension, elle posa ses doigts avec délicatesse sur une main souillée, comme sur un animal apeuré qu’elle aurait voulu rassurer. À son contact, la forme, agitée par un frisson, se ramassa encore plus dans une plainte légère.
— Tu ne crains plus rien. Personne ne te fera de mal ici, lui murmura-t-elle avec douceur, caressant de son autre paume ce qui restait des cheveux. Pauvre petit oiseau… Ta vie ne me paraît pas avoir été très drôle. Mais tu vas voir, maintenant, ton calvaire est terminé. Nous prendrons bien soin de toi et, pour débuter, nous devons quitter cet endroit lugubre et t’installer de façon confortable.
Inou leva ses yeux clairs, très expressifs, vers Kerryen.
— Comme je doute qu’elle puisse marcher seule, il faudrait la porter…, commença-t-elle.
— Elle ? coupa le roi, les sourcils froncés.
— Sans le moindre doute si je considère la finesse de ses articulations. Te souviens-tu de l’inscription de la stèle, tu sais, la devise du Guerek qui ne sert jamais ? Elle expose précisément ton rôle :
« Visiteur venu par la Porte du Temps.
Notre invité d’honneur, tu seras
Au bras du roi, le seuil, tu franchiras
Pour y demeurer longtemps.
 »
Les mâchoires de Kerryen se crispèrent. Inou ne croyait quand même pas qu’il allait se pencher pour saisir ce tas d’oripeaux et le transporter dans le château. Hors de question !
— Tu trouveras bien quelqu’un pour t’en occuper. Des tâches plus sérieuses et urgentes m’attendent, répliqua-t-il pour éviter d’entendre la demande qu’il pressentait venir.
— Mais c’est ton devoir ! protesta-t-elle.
Il se tourna vers ses soldats.
— Amenez-la où dame Inou vous l’ordonnera.
Kerryen tendit la torche à l’un de ses hommes, puis quitta la pièce encore plus vite qu’il y était rentré, abandonnant sa tante entre tristesse et courroux. Un roi qui manquait à ses engagements, voici qui contrariait infiniment à Inou, mais elle ne le laisserait pas se soustraire à ses obligations ! Rien que pour la femme, elle ajouta à voix basse :
— Ne t’inquiète pas, c’est un vieux ronchon, mais il n’est pas aussi méchant qu’il en a l’air. Excessivement têtu et emporté, mais, que veux-tu, même lui ne peut posséder toutes les qualités…
Elle leva son regard vers les soldats qui l’entouraient.
— Bon, alors, lequel d’entre vous se dévoue pour l’emmener au premier étage ?


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