➃ Critiques des lecteurs de FANTASY - La Dame Blanche - C. Boullery ♥

Les lecteurs partagent leur critique du tome 4 : La Dame Blanche
La saga d'Aila  fantasy


fantasy

Note : 4.6 / 5 avec 283  critiques

Avis des lecteurs de La Dame Blanche

Anmarie le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Captivant »

Je l'ai attendu… et je n'ai pas été déçue !
Ce quatrième tome a tout : la poésie, l'imagination, le style et la belle écriture, habituels chez Catherine Boullery, mais, en plus, un suspense tout à fait captivant ; je crois que j'ai été encore plus "accrochée" que dans les trois premiers tomes !
Je ne connaissais pas ce monde de la "Fantaisy" et c'est pour moi une grande découverte.
La suite se passera 15 ans après… mais pas la publication ?
Merci, Catherine - à bientôt, Aila - Anmarie

(Source : )

Patou45 le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Super saga !!! »

Voilà, c'est fini !!! Le quatrième tome d'Aila "La Dame Blanche" est rangé (électroniquement) après avoir été dévoré littéralement !! Il faut dire que j’étais resté sur ma faim depuis janvier 2014 après le troisième tome L'Oracle de Tennesse !! et j’avais vraiment hâte de retrouver ces aventures.
Que dire de cette saga ? Que c’est de la Fantasy dans ce qu’il y a de plus pur et de plus beau ? Que l’on est pris dès la lecture des premières lignes du tome 1 et que l’on ne peut plus se détacher ? Que l'héroïne et les autres personnages sont bien dessinés et attachants (les bons surtout) ? Que les aventures peuplées des personnages ayant bercé notre enfance (héros se sortant de toutes les situations, mais tellement humain avec ses doutes, fées, sorcières, chaman…) sont extraordinaires et merveilleuses ? Que… ?
La réponse est oui…, 1000 fois oui.
 
Chapeau bas à l’Auteur.
J’adore la Fantasy, la SF et j’en ai lu beaucoup…, mais là… On en reste coi !! L’imagination de l’auteur est débordante, virevoltante, bondissante… On pense en avoir atteint ses limites… et hop, on va encore plus loin, toujours plus loin dans le merveilleux et les rebondissements.
 
C’est du pur bonheur. On en redemande.
Rarement une saga m’a « emporté » de cette façon. J’attends avec impatience une suite éventuelle ou une autre saga de cet auteur.

(Source : )

niniserche le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Superbe Tome IV »

J'ai encore une fois été emportée par le récit des aventures d'Aila et de ses compagnons, dans sa quête de liberté pour son monde face à tous les dangers qui les entourent et l'ultime combat contre les armées de Césarus.
Et jusqu'au bout l'auteur nous tient en haleine et le suspense est conservé, on tremble pour cette héroïne hors du commun qui nous emporte dans son extraordinaire aventure.
Merci Catherine Boullery pour ces moments de Merveilleux et de Fantasy et à bientôt avec une suite ?!!!...
Si vous voulez vous évader dans un autre monde, alors lisez la superbe Saga d'Aila !!

(Source : )

harrault le  ‒ 5 ★★★★★

Catherine m'a permis de me remettre à lire, que dis-je lire, plutôt dévorer, car c’est avec une certaine impatience que je tourne les pages des livres les uns après les autres. Elle me fait voyager, oublier mes problèmes, et vivre des aventures hors du commun.

(Source : )

yoli le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « BOULEVERSANT !!!! INTENSE !!!!! CAPTIVANT !!!!! »

Je suis encore toute émue d'avoir fini le tome IV, bouleversée par ces rebondissements (j'en ai versé des petites larmes !! Un GRAND bonheur). C'est tout l'art BOULLERY, car, dorénavant, il faudra rajouter cette auteure parmi les Grands de la Fantasy.
C'est une saga magnifique et qui au fil des livres grandit de plus en plus, l'écriture s'affine, l'émotion devient de plus en plus poignante. On a presque envie qu'elle n'ait pas de fin.
Rarement eu le bonheur de vivre une histoire aussi intensément, j'en redemande encore ! MERCI n'est pas un mot assez fort, mais comme je n'ai que celui-là… alors, merci de nous avoir donné la chance de vivre « AILA ».

(Source : )

Countrycat le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Magique »

Plein de rebondissements inattendus. On est tenu en haleine jusqu'au bout. Catherine nous transporte dans son voyage dans son monde imaginaire et quel plaisir de la suivre.

(Source : )

abuelita2560 le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Très bonne saga »

Belle histoire avec des personnages attachants et un univers magique. Écriture et mots simples, je recommande vivement tous les tomes.

(Source : )

Miss Macaron le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un dernier tome riche en rebondissements ! »

Tome 4 et dernier tome de la saga : Aila qui se questionne, qui doute, des rebondissements en tout genre, de la magie, des sentiments, des liens qui se nouent ou se renouent, voilà en résumé ce que contient ce dernier tome de cette superbe saga qui répond enfin aux questions que vous vous posiez ! Vous vibrerez d'émotions comme Aila  d'agacement, d'énervement, d'abattement, d'espoir, d'amour, de joie ! N'hésitez pas à vous lancer !

(Source : )

le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Toujours un grand moment de pur bonheur… ! »

(Source : )

Vetier le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Toujours aussi captivant ! »

On est heureux de retrouver à nouveau Aila ! Action, réflexion, suspens, un ensemble très complet qui m'a une fois de plus séduite !
Bravo !

(Source : )

Client Amazon le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Un tome 4 magnifique »

Une première partie de la saga qui s'achève… et pourtant ! J'ai adoré tous ces rebondissements imprévisibles, ces découvertes qui liaient enfin les morceaux disséminés aux quatre coins de ces quatre premiers romans ! Merci pour ces heures de lectures où j'ai frémi, ri, pleuré, soupiré, exulté avec chacun de ces personnages !
Je suis certaine que la suite sera tout aussi palpitante !

(Source : )

Alphatic le  ‒ 4 ★★★★

Je suis contente, car j'ai retrouvé l'énergie et la dynamique du 1er tome. L'histoire prend enfin tout son sens et la quête d'Aila arrive à son terme. Je ne regrette pas d'avoir persévéré avec les 2 livres précédents !

(Source : )

Claude le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « un retour en enfance »

En effet, lorsque j'étais enfant, je me passionnais pour les contes chevaleresques ; les tournois, les guerres avec les archers, les combats avec les chevaliers !! Ici, nous retrouvons une atmosphère identique avec des sorcières ! Vraiment passionnant qui nous change les idées et nous fait revivre l'histoire de l'enchanteur Merlin avec la fée Morgane.

(Source : )

Client Amazon le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « La fin… que d'une première partie, heureusement !!! »

Du tome I au IV tu m'as fait voyager, rêver, rire et parfois presque pleurer avec cette belle aventure ! Maintenant, je continue sur la deuxième lancée avec les tomes V et VI !!! Encore bravo pour toutes ces petites lignes qui nous transportent vers tout un univers !!!

(Source : )

Alexandre Mecalac le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Encore ! Encore ! »

Quel plaisir de retrouver notre héroïne, qui grandit.
Rarement j'aurais été pris d'une telle envie de lecture, tellement efficace ! Qu'il est difficile de reposer ce livre… Je n'y arrive pas, je veux savoir… Que c'est bon !
Ça n'arrête pas, l'auteur prend un malin plaisir à nous faire voyager, nous faire découvrir de nouvelles facettes de son imagination.
Fin d'un premier cycle ??? Mais où allez-vous nous emmener pour la suite ?
Du premier au quatrième tome… Quelle aventure… Bravo, à recommander chaudement !

(Source : )

Agnès le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Une évasion totale »

Dans chacun de ces livres, je m'évade auprès des héros pour vivre avec eux leurs aventures toutes plus inimaginables les unes que les autre. C'est un vrai moment de détente que je cultive particulièrement pendant les vacances

(Source : )

ClosDanne le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Une aura particulière »

La dame blanche, nouvelle facette du prisme éclatant qu'est Aila, convainc toujours plus de personnes, de différents mondes, de suivre l'énergie qui leur permettra de survivre, en vainquant les forces maléfiques qui veulent tout détruire.
Est-ce que Aila arrivera à remporter cette victoire ?…
Aventure extraordinaire qui arrive à son terme. Merci.

(Source : )

CL le  ‒ 5 ★★★★★

✎ « Super »

J'ai vraiment adoré cette saga (j'ai déjà les tomes V à VIII que je vais commencer tout de suite).
J'ai lu les 4 premiers tomes en pas longtemps.
J'ai vraiment été embarquée dès les premières lignes du premier tome.
J'ai juste trouvé parfois longs les moments où Aila se questionne toujours et encore sur les mêmes choses, c'est parfois tiré en longueur, alors que certains passages qu'on attend sont survolés…
Ce qui ne change pas vraiment ce que je pense de cette saga !!! J'AI VRAIMENT ADORÉ et file lire la suite !

(Source : )

Coups de cœur de la saga de fantasy ➀ Avis des lecteurs d'Aila et la Magie des Fées ➁ Avis des lecteurs de La Tribu Libre ➂ Avis des lecteurs de L'Oracle de Tennesse ➃ Avis des lecteurs de La Dame Blanche ➄ Avis des lecteurs de La Porte des Temps ➅ Avis des lecteurs d'Une Vie, voire Deux ➆ Avis des lecteurs d'Un Éternel Recommencement ➇ Avis des lecteurs de L'Ultime Renoncement ➀ à ➃ Avis des lecteurs de La Première Époque ➄ à ➇ Avis des lecteurs de La Deuxième Époque Tous les avis des lecteurs des romans de fantasy


Extrait gratuit d'un des livres de la saga d'Aila offert par Catherine Boullery, auteure de fantasy (autres passages sur Amazon). Excellente lecture ;)

Aila s’étendit sur son lit, derrière son paravent, dans la pénombre. Elle avait besoin de solitude et de calme pour trier les pensées qui se bousculaient dans sa tête. Trop de changements venaient de se produire dans sa vie et elle, qui croyait avoir réussi à tout gérer, se retrouvait en fait dépassée par ces événements qui se succédaient trop vite. Elle était trop lucide pour ignorer que d’autres secrets gravitaient autour d’elle : l’attitude de Barou, par exemple. Sa mère semblait en connaître la raison, puisque sa lettre l’invitait à en découvrir l’explication dans le passé de son ancien père, si jamais un jour elle souhaitait lui pardonner. Qui d’autres pouvait le savoir ? Bonneau ? Il était son frère après tout, ils avaient donc partagé leur enfance, mais peut-être la cause était-elle postérieure à leur séparation ? D’ailleurs pourquoi Bonneau était-il devenu maître d’armes, alors que Barou restait fermier ? En fait, en était-il vraiment un ? Et puis lequel des deux était le plus âgé ? Bonneau probablement… Et de combien ? Et qui étaient leurs grands-parents ? Elle savait sa mère fille de châtelain, mais où ? Peut-être un jour l’occasion se présenterait-elle de retourner vers ses racines de ce côté-là… L’avantage d’avoir ses deux « pères » descendant des mêmes parents lui simplifierait la vie et lui épargnerait une double recherche. Les questions se multipliaient dans sa tête et, pourtant, perdant peu à peu leur contrôle, elle s’endormit. Il lui sembla avoir à peine fermé les yeux qu’un appel lui vrilla les tympans :
— Aila, es-tu là ?
La voix d’Hamelin la sortit brutalement de sa torpeur et elle lui répondit qu’elle arrivait.
— Suis-moi, lui dit-il, il faut que nous parlions.
— Quelle heure est-il ? Je n’ai pas mangé.
— Tu prendras un en-cas en passant par les cuisines si tu en as envie, mais ce que je dois t’annoncer s’avère d’une importance primordiale.
Dans l’attitude du mage, Aila nota une fébrilité qui détonnait chez cet homme si placide… Elle se laissa guider, piochant pain et fromage au passage sur les tables garnies de mets et grignota tout en grimpant jusqu’à l’antre d’Hamelin.
— Installe-toi, lui dit-il, désignant une chaise.
Elle obtempéra, ses victuailles dans une assiette à ses côtés. Hamelin ayant disparu dans sa bibliothèque, elle estima qu’il se trouvait près des livres interdits. Bientôt, elle le vit revenir avec deux petits ouvrages, tandis qu’elle se rassasiait.
— Tu connais notre histoire, Aila. Notre pays est celui des fées, mais les gens ne leur accordent plus aucun crédit, elles ont déserté leurs pensées et leurs songes. Si je pouvais partager avec eux ce que je sais, ils ne douteraient plus… Cependant, je n’en ai pas le droit, je suis tenu au secret par un serment éternel. Heureusement, toi, tu te fies à elles, comme moi…
Elle se sentit très mal tout à coup. Elle n’avait jamais souhaité mentir à Hamelin, elle avait juste cessé de remettre en cause ses croyances qu’elle estimait farfelues, pour ne pas le froisser… Elle chercha à rectifier le tir :
— Hamelin, il me paraît délicat, malgré tout, de croire en une légende. Après tout, je ne les ai jamais vues, ces fées, moi…
— Aila ! Ce n’est pas une légende ! Tu ne peux remettre en cause l’histoire de notre pays, même si elle remonte à des siècles auparavant ! Je comprends que tu puisses traverser des périodes d’hésitation, rien de plus légitime et, comme je ne peux te prouver leur existence, tu dois me croire sur parole ! Enfin, revenons à l’essentiel. Voici deux livres : ici, l’original, il n’en existe qu’un exemplaire, que mon maître mage m’a offert quand je le suis devenu à mon tour, et l’autre là, une pâle copie que j’ai réalisée.
Hamelin lui tendit le petit ouvrage, de la taille de sa main, avec une magnifique couverture : elle représentait un champ de fleurs rouges sous un ciel bleu d’été dans lequel le soleil resplendissait. Aila conçut l’idée saugrenue qu’une brise légère agitait les fleurs et qu’elle sentait leur doux parfum chatouiller ses narines… Dans un deuxième temps, elle découvrit le titre qu’elle n’avait pas remarqué de prime abord, en dépit de son talent de fine observatrice : « La magie des fées ». Elle ouvrit le livre avec précaution et, parcourant les pages, perçut cette sensation bizarre que les mots apparaissaient au fur et à mesure qu’elle les lisait et s’effaçaient dès qu’elle les avait survolés. Encore plus étrange, ces mots n’appartenaient pas à sa langue, mais à une autre, inconnue, et, pourtant, elle les déchiffrait sans problèmes… Hamelin, plein d’espoir, la dévorait des yeux :
— Est-ce que tu vois quelque chose ?
— Oui…, mais c’est indéfinissable, voire déconcertant…
— Maintenant, regarde le deuxième exemplaire.
Aila prit l’autre ouvrage à l’aspect classique, avec un titre inscrit sur la couverture, et les couleurs du dessin moins chatoyantes comme… moins vivantes, moins réelles. Elle ouvrit le livre et parcourut ses pages. Quant aux textes, écrits dans sa langue, elle leur donnait difficilement une interprétation, tandis que cela paraissait si limpide dans le premier…
— Tu comprends ce qui est rédigé ? questionna Hamelin, avec une pointe de curiosité.
— Moins bien, répondit Aila, fronçant les sourcils. C’est mon vocabulaire pourtant, mais le sens de ces mots qui se suivent m’échappe totalement.
— Alors que dans le premier, tu as tout assimilé ?
— Oui, tout me semblait plus clair, mais en même temps…
— C’est décidé ! Je te donne le premier livre, Aila.
La jeune fille releva la tête :
— Mais pourquoi Hamelin, il est à vous ! Et puis, voyager dans la sacoche d’un cheval abîmerait ce trop bel ouvrage !
Il soupira et plongea ses yeux dans les siens :
— La magie anime ce livre et non, ne hausse pas les épaules, tu l’as ressentie. Elle seule est responsable de tout ce que tu n’arrives pas à comprendre… Tu lis plus facilement un ouvrage dans une langue dont tu ignores tout, alors que tu déchiffres à peine celui écrit avec ton propre vocabulaire : c’est la magie. Tu vois le soleil poursuivre sa course dans le ciel et des nuages le voiler : c’est la magie, expliqua-t-il, en tendant son doigt vers la couverture.
Les yeux d’Aila suivirent l’index du mage et découvrirent quelques cumulus qui n’existaient pas auparavant. Hamelin continua :
— Tu distingues les herbes et les fleurs onduler sous l’effet d’une brise légère : c’est la magie. Tu sens des odeurs et tu ressens la caresse du vent : c’est la magie. Mais pas n’importe laquelle, celle des fées, dont ce livre t’ouvre les secrets. J’ai longtemps hésité avant de t’en parler, car tu as connu bien trop de chagrins et de bouleversements ; je ne voulais pas te rendre la vie plus compliquée qu’elle ne l’est déjà, mais là, tu vas partir et je m’aperçois que j’ai trop tardé. Tu devras apprendre seule…
Aila écarquilla les yeux, puis secoua la tête. Heureusement que sa sieste l’avait remise d’aplomb, sinon elle aurait explosé… Son cerveau refusait d’intégrer cette nouveauté et elle ne savait plus quoi répondre au mage, sans le blesser, tant les objections se bousculaient dans son esprit :
— Mais, voyons Hamelin, la magie n’existe plus. Rien autour de nous ne la reflète et plus personne ne la pratique…
Il la coupa une nouvelle fois :
— Tu crois ? Vraiment ?…
Et dans ses mains, il fit naître une fleur qui s’épanouit en une poignée de secondes avant de disparaître. Aila, les yeux rivés sur les doigts d’Hamelin, la distinguait encore… Elle resta bouche bée.
— Alors, elle…, elle existe réellement…
Le mage approuva d’un signe de tête.
— Mais pourquoi rien autour de nous ne semble magique ?
— Quand les fées sont devenues invisibles, leur magie a subi le même sort, elle aussi.
— Mais vous êtes visible et vous la connaissez, alors pourquoi ?
— Mon statut de mage me confère ce pouvoir, mais je ne peux l’employer de façon manifeste.
— Allons donc ! Conclusion, moi je suis une fée et j’ai le droit de l’utiliser !
— Pas tout à fait, mais presque…
Aila accusa le coup et creusa la question :
— Pas tout à fait une fée ou pas tout à fait le droit de l’utiliser ?
— D’après mes recherches, probablement seuls les descendants d’Eery et Amien détiennent ce pouvoir.
— Qui c’est ceux-là encore ?
— La seule fée et l’unique homme qui ont partagé un amour charnel ! Aila, tu connais leur histoire, tu l’as déjà lue et relue.
Elle hocha la tête, signifiant qu’effectivement elle s’en souvenait.
— Oh ! Hamelin, voyons ! Ce n’était qu’un conte pour enfants ! Ne me dites pas que je pourrais descendre de personnages légendaires ! Par les fées, j’en perds la raison…
— Aila, je sais que je te demande beaucoup… Je ne dispose que d’un temps restreint pour te convaincre et te montrer comment faire, mais il faut essayer ! Je…
— Non !
La réponse d’Aila claqua comme un coup de fouet, coupant le mage.
— Non, Hamelin, là, je ne vous suis pas. Écoutez, je m’en vais. Ne le prenez pas mal, mais un grand bol d’air frais me paraît indispensable pour remettre les pieds sur terre !
— Garde le livre, au moins, soupira-t-il, presque suppliant.
Il le lui tendit, mais elle le repoussa avec fermeté.
— Non plus ! Je vous le laisse, il est à vous.

Tournant les talons, elle sortit, renonçant in extremis à claquer la porte… Sans réfléchir, elle se dirigea vers la maison qu’elle partageait avec Bonneau, s’allongea sur son lit, espérant s’endormir vite fait et tout oublier sur-le-champ, mais le sommeil ne vint pas tant des milliers de nouvelles questions l’assaillaient. Tout d’un coup, elle se redressa si vite qu’elle en ressentit un haut de cœur. Par les fées, si elle pouvait être la descendante d’un couple mi-homme mi-fée, Aubin aussi ! Peut-être serait-il plus réceptif à ces histoires abracadabrantes… Pour elle, c’était hors de propos ! Elle venait d’acquérir le statut de combattante, alors une magicienne, pas question, et encore moins une fée, si c’était jamais possible !
— Aila, es-tu là ?
Mais qu’avaient donc tous ces gens à lui courir après aujourd’hui ? D’un bond, elle se leva pour ouvrir la porte :
— Oui, Pardon. Que désires-tu ?
— Les représentants de la famille du roi nous convoquent pour nous annoncer le programme des réjouissances.
— Quand ?
— Demain matin, à la deuxième cloche, dans la salle du conseil, et ils m’ont prié de te prévenir maintenant.
— Je te remercie.
— Tu veux nous rejoindre ? Nous fêtons notre réussite avec les copains ce soir.
— C’est gentil, mais je pense que je vais m’entraîner.
— Au kenda ? l’interrompit Pardon, fortement intéressé.
— Oui, probablement.
— Je peux venir ?
Elle sourit au jeune homme dont le regard, plein d’enthousiasme, brillait d’envie. C’est avec regret qu’elle lui répondit :
— Non, Pardon, pas maintenant. J’éprouve un vrai besoin de solitude, pour encore plus de raisons que tu ne peux t’imaginer, mais, si demain nous disposons de temps, c’est promis, je m’exercerai avec toi.
Sur le moment, Pardon eut l’air très déçu, puis il se remit à sourire.
— D’accord, je comprends, mais demain, sans faute ?
— S’ils nous en laissent l’occasion, oui.
— Bien. Je pourrais amener Adam ? Il a vraiment envie que tu lui apprennes à combattre avec un kenda.
— Et c’est tout ? ajouta-t-elle pour plaisanter.
— Ben non, les autres membres de l’équipe aimeraient bien aussi, mais je ne veux pas t’imposer tout le monde.
Elle tomba des nues, ils désiraient tous venir ! Elle réfléchit :
— Si nous sommes tous présents, à cinq combattants, nous pourrons constituer deux paires que je pourrai superviser, oui, c’est envisageable.
— Alors, t’es d’accord ?
Elle adhéra à la proposition.
— Bien ! Je file prévenir les autres ! Merci, Aila, à demain !
Elle le regarda partir en courant, ponctuant son avancée de grands bonds de joie. Elle se mit à rire doucement, puis, récupérant son kenda dans la maison, elle se dirigea vers le manège pour s’entraîner, sans oublier un petit câlin pour Lumière en passant.


Envie de voir toutes les œuvres de Catherine Boullery, auteure de fantasy ? Retour sur le site de fantasy
'