➆ Un Éternel Recommencement | Roman de FANTASY | La saga d'Aila de C. Boullery

Un Éternel Recommencement, tome 7 de la saga de fantasy de Catherine Boullery
La saga d'Aila  fantasy


fantasy

Note : 4.6 / 5 avec 283  critiques

Le début de l'histoire

Résumé du tome 6 - Une Vie, voire Deux

Quand le gardien de la porte des temps sonne l’alerte, Kerryen, roi du Guerek, débarque avec ses soldats pour découvrir un être recroquevillé sur lui-même, une femme, dont il se désintéresse aussitôt, au grand désarroi de sa tante, Inou, qui l’a élevé à la mort de sa mère. Désespérée par l’attitude de son neveu, celle-ci choisit un garde, Amaury, pour l’aider à s’occuper de cette invitée inattendue dont la peau porte de nombreuses meurtrissures.
Préoccupé par le désir de conquête d’un empereur noir qui descend du nord, Kerryen écrit aux souverains des pays voisins avec lesquels il devrait s’unir pour contrer la menace : Pagok du Pergun, Péredur du Kerdal, Eddar de l’Entik, Gardj de Brucie. Il rejette toutes les affirmations d’Inou sur l’importance de cette femme dans ce futur combat.
Bien décidée à prouver à Kerryen son erreur de jugement, Inou entreprend de réveiller sa protégée de son actuelle léthargie. Malheureusement, si de légers réflexes semblent réapparaître, l’esprit de celle-ci demeure absent. Pourtant, elle échappe une première fois à la vigilance d’Amaury qui la retrouve en tête à tête avec l’infernal étalon du roi, Ardan, puis à Inou. Alors, une nuit, elle retourne prendre un kenda d’Avotour fixé sur un mur, puis refuse de s’en séparer.

◎ ◎ ◎

Sous l’impulsion d’Inou, Amaury choisit de l’emmener en ville. Profitant de l’aide de Mira, l’assistante d’Inou, il troque la tenue de la femme pour une autre plus masculine. Cependant, énervé par son manque de réactivité, il tente de lui arracher son bâton. Aussitôt, elle le met à terre. Surpris sur le moment, le garde décide de développer cette ébauche d’autonomie.
Rendant visite à son neveu, Inou découvre dans un courrier que Kerryen a vendu leur invitée pour appâter Eddar. Furieuse, elle part immédiatement chez Mukin, le sage, en compagnie d’Amaury et de sa protégée, confiant à celle-ci comme une ultime vengeance, Ardan.
Mukin s’intéresse à la femme qu’il baptise Ellah en raison de la légende d’Ellah Leiring. La nuit venue, certain qu’elle renaît grâce à l’affection de ceux qui l’entourent, il partage son esprit avec elle, puis entraîne ses compagnons dans la montagne. Devant leurs yeux, un lien inédit se crée entre Ellah et un énorme chien blanc sauvage. Face à tous les bouleversements de sa vie, Inou résiste difficilement. Au matin, le groupe s’ébranle pour rejoindre la maison de Béa, la plus ancienne amie d’Inou. De là, ils décident une visite chez Tournel pour obtenir de lui d’éventuels renseignements sur le fonctionnement de la porte.

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Quand un messager leur apprend que la menace est arrivée à proximité de leurs frontières, ils reviennent chez Béa pour y découvrir Kerryen, accompagné de sa demi-sœur, Adélie. Celui-ci en profite pour reprendre Ardan au grand désespoir de la femme, puis identifie entre ses mains un kenda de sa collection. Après un affrontement bref, Ellah défait le garde chargé de le récupérer, puis le confie à Amaury qui le rend à son roi. Alors que Kerryen s’apprête à repartir avec son arme, Ellah la rappelle à elle. Puisqu’elle souhaite la conserver, le souverain lui ordonne d’intégrer sa garnison. Tournel qui a assisté de loin à l’altercation offre à Ellah la traduction d’un précieux parchemin à propos de la porte.
Revenue à Orkys, alors qu’elle surveille la cour remplie de futurs combats, ouvriers, artisans ou paysans, Ellah remarque un jeune garçon qui veut s’enrôler, Raustic. Réalisant que tous ces hommes vont mourir pour rien, elle débarque dans le bureau de Kerryen pour lui suggérer mettre à profit les talents de chacun et, ainsi, éviter leur disparition inutile, mais celui-ci la chasse sans même l’écouter. En dernier recours, elle sollicite l’aide Mukin pour amener le roi à reconnaître la pertinence de ses idées.
Pour avoir désobéi au chef des gardes, Ellah est emprisonnée avec Raustic. Le lendemain matin, quand Kerryen l’apprend, il fait aussitôt libérer les deux captifs. Alors qu’Ellah retourne dans la cour, Amaury la rejoint et lui transmet un message de Mukin. Au même instant, son esprit discerne une grave explosion et, incapable de résister, emprunte Ardan une nouvelle fois. Après avoir prévenu Inou, Amaury se précipite pour la seconder. Croisant sa tante et Béa, Kerryen, frappé par leur attitude comploteuse, se décide à les précéder et se rend chez Mukin par un autre chemin.
Parvenu chez Mukin, le souverain accompagne Ellah et Amaury pour dégager un accès vers la salle effondrée dans laquelle gît le corps du sage. Sans bien savoir comment, Ellah le sauve. Dans le fond de la maison, une étrange ouverture mène par un escalier vers quelques geôles. Dans l’armoire d’une pièce adjacente, elle tombe sur quatre livres dont le premier, un carnet, possède un titre qui la surprend : « Les Portes d’Antan ». En raison de la présence du roi derrière elle, elle ne peut les consulter, mais arrive à subtiliser ce dernier. Alors que Mukin explique les raisons de l’explosion, des expériences sur une substance noire rapportée de ses lointains voyages, Kerryen y voit immédiatement une extraordinaire opportunité pour repousser leurs ennemis.
Malgré ses efforts pour exister, Ellah peine à retrouver ses marques dans ce monde qu’elle redécouvre, de plus en plus sensible à son absence de passé, à son corps meurtri et à son incapacité à envisager un futur, sans parler des informations qui surgissent dans son esprit sans contrôle. Dans la garnison, son intégration dérange et les coups tordus se multiplient.

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Au grand désarroi de Kerryen, Allora rejoint Orkys et se révèle d’une aide précieuse dans la planification des défenses du Guerek, tandis que le souverain précise pièges et innovations. Puis, au cours d’un combat dans la cour de la forteresse contre Mukin, Ellah démontre son exceptionnel potentiel, sous le regard admiratif d’Adélie. Observateur lointain, Kerryen la déteste encore plus.
Lors d’une visite à Adélie, la jeune fille parle à Ellah de la magie, mais cette dernière ne sait comment réagir, surtout qu’elle ne maîtrise rien, ni les souvenirs étranges qui reviennent à elle sans choix conscient ni les picotements qu’elle ressent dans les doigts. Préoccupée par son propre sort, elle ne cherche pas à approfondir les mystères qu’elle perçoit dans les propos d’Adélie. Pendant la nuit, elle se rend au col de Brume pour rencontrer Tournel. Une fois, là-bas, l’homme lui explique que le livret qu’elle détient comporte plusieurs langages et qu’il a constaté l’insuffisance de ses connaissances pour le traduire. Cependant, il lui transmet l’original d’un parchemin qu’elle arrive à lire. Son contenu renforce sa décision de retourner à la porte.
Blessée dans un accident, Allora est ramenée au château. Énervée par l’insensibilité de son neveu, Inou reproche vertement à celui-ci sa muflerie. Hanté par les paroles de sa tante, le roi demande Allora en mariage.

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Quand Ellah et Amaury atteignent le col, ils apprennent que Kerryen et son escorte sont partis un peu plus tôt vers le Pergun. Alors que les images se précipitent dans la tête de la combattante, celle-ci comprend que l’empereur a envoyé quelques éclaireurs qui ne feront qu’une bouchée de la troupe. Saisissant l’imminence de la menace, elle délègue à Amaury le soin d’aller prévenir la forteresse et dévale la pente. Si elle n’arrive pas à temps pour sauver les gardes, elle se bat aux côtés de Kerryen, soutenue par son chien blanc et l’étalon, puis se débarrasse de l’ultime soldat de Tancral. Dévastée d’avoir tué deux hommes, elle se maudit et ne résiste qu’en raison de la présence de ses animaux, comme de son kenda.
Au pied des fortifications, elle quitte Kerryen pour étudier le marais, puis lui apprend un peu plus tard que leurs ennemis attaqueront le lendemain et que, comme elle, les assaillants voient la nuit. De nouveau à Orkys, elle rejoint la porte qui lui ouvre une petite part de son mystère. Quand Ellah se réveille après un étrange voyage, elle comprend qu’elle ne la franchira plus jamais, refusant de revivre une nouvelle fois une telle épreuve. Alors qu’elle revient, se méprenant sur ses intentions, Amaury l’embrasse et lui propose de l’épouser pour l’empêcher de partir avant de s’apercevoir de l’excès de son comportement. Ellah lui demande de garder son chien, puis retourne au col.
Quand la marée humaine annoncée par Ellah devient visible, Béa, pressée par le temps, déclare sa flamme à Tournel.
Alors que quelques heures précèdent encore l’attaque, le regard d’Ellah erre sur le marais ; elle a oublié l’essentiel. Avec trois compagnons, Raustic, Greck et Jiffeu, elle y descend pour y installer un dernier piège.
Alors que la confrontation avec leurs ennemis débute, un souvenir surgit dans l’esprit d’Ellah. Abattant deux soldats, relais de Césarus, le combat cesse. Ellah sauve Mukin une seconde fois, puis découvre un instant plus tard la mort de son chien qui s’est échappé de la forteresse. Ébranlée par cette perte, elle s’engage dans une mission suicide avant que Césarus ne reprenne la main sur ses guerriers. Accompagnée de Kerryen, elle repart devant la muraille pour faire exploser les barils de poudre. Si le roi retourne derrière la protection temporaire des remparts, Ellah renonce à y rentrer. Cependant, un clapotis étrange la surprend : les hommes de l’empereur traversent le marais. Et une idée jaillit dans sa tête. Bientôt, grâce aux tirs enflammés des archers de Kerryen unis au sien, la totalité de la tourbière s’embrase, brûlant vifs tous les soldats présents. L’armée de Césarus est détournée ; le Guerek a triomphé.
Sans son chien, Ellah ne souhaite plus vivre. Décidant de rendre son kenda à Kerryen, elle rejoint celui-ci dans son bureau et, à la suite d’une discussion animée, escalade la balustrade qui domine la mer Eimée, déterminée à se jeter dans le vide. Mais Kerryen l’empêche de sauter et la ramène dans sa chambre. Ils finissent la nuit ensemble avant de se souvenir que le roi est engagé avec Allora. Pour cet homme, Ellah se donne un sursis, mais, elle n’a pas changé d’avis, la mort l’attend.


Début du tome 7 - Un Éternel Recommencement

Quand Allora de Srill, auprès de qui il s’était engagé, l’a relevé de sa promesse, Kerryen a épousé Ellah. De leur union est née une petite fille, Amylis, et la famille vit heureuse dans la forteresse d’Orkys, capitale du Guerek ou presque… En effet, de son actuelle histoire, Ellah a conservé une grande vulnérabilité à laquelle elle résiste grâce à la présence de Kerryen et de son bébé. Sur le point de fêter le premier anniversaire de la victoire sur Césarus, le château se prépare à accueillir des visiteurs, des proches comme des curieux. De façon contradictoire, Allora annonce son départ du Guerek à Ellah, lui expliquant qu’elle a renoncé à Kerryen, alors qu’elle l’aimait, en raison des sentiments qu’elle avait devinés entre eux.

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De son côté, Adélie qui n’a jamais cessé de vouer à la porte une vénération, ce matin-là, se rend devant elle, bercée par une magie conciliante. Parallèlement à un bruit sourd extérieur, un changement d’éclairage la dérange, puis trois silhouettes se dessinent dans la lumière. Les nouveaux arrivants, Pardon et ses enfants, espérant tomber sur Aila, sont déstabilisés par cet accueil imprévu associé à la différence de langage que Tristan ne parvient pas à corriger. La cloche d’alerte sonnée, Kerryen débarque l’épée au poing, bientôt suivi d’Ellah et d’Amaury. Reconnue par les visiteurs, la reine se décompose, tandis que Pardon ne désire plus que repasser la porte pour mettre fin au cauchemar de voir sa femme avec un autre homme.

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Dans une pièce plus confortable d’Orkys, la discussion entre les nouveaux venus et Ellah ne se révèle pas pour autant plus facile, principalement en raison du silence de Pardon, dévasté, et celui habituel de Tristan. Ellah leur apprend qu’elle est arrivée presque deux ans plus tôt elle ne se souvient plus de rien. Par politesse, elle les invite cependant à rester aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Alors que Pardon désire uniquement fuir cet endroit, Naaly obtient un délai pour renouer avec sa mère. Montant dans les étages, elle la retrouve dans sa chambre et se découvre une petite sœur, Amy ou plutôt Amylis.

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Pendant ce temps, perturbé par les propos échangés, Tristan se promène dans la forteresse, se posant des questions auxquelles personne d’autre que lui ne semble songer. Où sont-ils et quand ? Avant de rejoindre son père, Naaly redescend dans les sous-sols et observe quelques mouvements de troupes souterrains. Le trio réuni, ses membres envisagent de repasser la porte, mais Ellah les invite à fêter avec eux le premier anniversaire de la victoire du Guerek, permettant du même coup à Tristan d’associer les pièces ; il comprend qu’ils ont atterri dans la forteresse du Guerek qu’ils ont connue en ruines, le jour même où celle-ci a été attaquée. Pressé par l’urgence, grâce au retour d’un léger contrôle de la magie, il parvient à partager les pensées, contournant la barrière de la langue. Ainsi, Kerryen apprend que sa cité sera totalement détruite et que son roi finira les os brisés. Cependant, Tristan leur explique que le passé précédent peut avoir été modifié par la venue d’Ellah et, que le déroulement des événements actuels peut différer du premier. Au même moment, Naaly parle des mouvements observés dans les sous-sols et l’alerte est donnée : le château est attaqué par l’intérieur, mais aussi par l’extérieur. Pardon et Naaly accompagnent Kerryen pour défendre le lieu, tandis qu’Ellah met Amy à l’abri. Quand Inou réalise l’absence d’Adélie, Tristan se propose de partir la rechercher. Sa fille en sécurité, la reine rejoint les combattants dans la cour. Malheureusement, la forteresse apparaît perdue. Organisant la fuite du personnel par le souterrain, les yeux d’Adélie se posent sur Pardon qui a généré chez elle des sentiments inédits, pendant que ce dernier, définitivement éprouvé, découvre le bébé du couple. Alors qu’ils atteignent la salle de la porte, Kerryen annonce à Ellah qu’elle doit suivre son ancienne famille en raison du pacte qui l’oblige à respecter un vœu unique de sa part. Malgré sa colère, elle ne peut refuser et, sa fille dans le bras, passe les ondes avec Pardon et ses enfants. Dès cet instant, Kerryen ordonne à ses hommes de la détruire.

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Parcourez les coups de cœur de mes premiers lecteurs

Client Amazon, Impatiente de lire la suite. Même si un peu « noir »

Impatiente de lire la suite, même si un peu « noir ». Pourvu qu'elle s'en sorte bien ainsi que sa famille

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Alexandre Mecalac, Différent… Mais que du plaisir !

De la noirceur !?… Moi, j'y ai vu beaucoup de verdure…😁
Une fin… Haletante, je n'ai repris mon souffle qu'à la dernière page… Avec toujours ce même résultat, La Suite !!!!
Toutes les émotions y passent, de la frustration, de la colère, de la peur, de l'amour… Que ça soit pour nos héros ou pour nous lecteurs…
Un volume différent… Décidément, rien ne sera épargné à notre héroïne. Comment tout cela va-t-il finir, tellement de possibilités…
En résumé, c'est toujours aussi bon et on en redemande.
Merci Catherine !!

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Nicole, Déroutant, mais haletant !

J'ai été un peu déstabilisée dans ce septième volet de la Saga d'Aila, mais on apprend bien des choses aussi sur les personnages de sa famille qu'elle a oubliés et on attend la suite avec toujours autant d'impatience !!!
L'auteur a encore de quoi nous surprendre et nous captiver !
On attend le Tome VIII maintenant !!!

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flo svt, suspense et émotion

Ce volume nous entraîne dans un monde parallèle où notre héroïne et sa famille doivent s'entraider pour progresser. Finalement, c'est un peu comme un escape game dans son fauteuil ! J'ai dévoré… et je conseille vivement.

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isa, Une course effrénée…

Comme un escape game avec des possibilités incroyables, des vies parallèles, des choix où chacun doit décider de ce qu'il sera ou seront ses compagnons…
Ce roman est à mon sens une analyse des sentiments et des réactions possibles, un voyage dans l'humain et dans ses débats intérieurs.
J'attends donc le tome 8 !!!

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L'auteure Catherine Boullery Blog de fantasy Univers de fantasy Aila, l'héroïne Interviews Communauté d'Aila Salons du livre Coups de cœur des lecteurs Avis des lecteurs Je déclare ma flamme Pourquoi écrire Auteurs de fantasy Liens de fantasy Ramdam Photos d'ambiance Photos de papillons Piratage Campagne de financement Remerciements Supportez la romancière… Téléchargez, achetez… Tout sur l'auteure de fantasy


Extrait gratuit d'un des livres de la saga d'Aila offert par Catherine Boullery, auteure de fantasy (autres passages sur Amazon). Excellente lecture ;)

Au cours du repas, Airin leur apprit la visite du sire Carustre pour le lendemain. Ce dernier venait récupérer sa fille qu’il avait laissée à leurs bons soins pendant une année. Aila, un peu absente, suivait la conversation de loin, cherchant des yeux Astria dans la salle sans la trouver. Dans les phrases qui résonnaient à ses oreilles, elle entendit le prénom d’Astria et revint dans la discussion.
— Excusez-moi, j’étais distraite. Pouvez-vous répéter vos derniers propos, sire Airin ?
— Je disais simplement que sire Carustre venait récupérer sa fille demain. Vous la connaissez peut-être, elle s’appelle Astria.
— Oui, je la connais, et a-t-elle été avertie de son arrivée ? coupa Aila, soudain inquiète.
— Oui. Elle a eu la bonne surprise d’apprendre la venue de son père ce soir en rentrant pour se changer.
— Excusez-moi, sire Airin, l’apercevez-vous dans la salle ?
— Je ne sais pas… Non, a priori non ! dit Airin, en balayant l’assemblée d’un regard.
Elle sentit la panique la gagner et demanda à une servante qui passait d’aller voir si Astria occupait sa chambre. Conscient de l’agitation de sa promise, Hubert s’enquit :
— Un problème ?
Elle acquiesça, l’air inquiet :
— Excusez-moi.
Elle se leva. Airin et Hubert l’observèrent s’affairer autour des tables, questionnant tout le monde à propos de la présence d’Astria, mais les réponses furent négatives. La servante revint l’informer qu’Astria était descendue à l’heure du dîner, comme chaque jour. Blaise s’était rapproché.
— Hubert, apprêtez-vous, il faut aller la chercher. Blaise, pouvez-vous faire seller nos montures ?
— Je vous accompagne, intervint Barnais. Demandez à ce que l’on me prépare également mon cheval, ajouta-t-il en se tournant vers Blaise.
Il parut si concerné, si volontaire qu’elle lui sourit.
— Dame Aila, pensez-vous qu’il puisse lui être arrivé quelque chose ou qu’elle ait commis une bêtise ? questionna Airin, préoccupé à son tour. Ce serait dommage, c’est une brave petite…
— Pour l’instant, sire Airin, je n’en sais rien, mais je m’inquiète.
Hubert et elle se changèrent rapidement et descendirent vers l’écurie où Barnais les attendait :
— J’ai recueilli une information. Un jeune garçon l’a vue partir dans cette direction, expliqua-t-il en montrant une route qui filait vers des arbres.
— Quand ?
— Au début du repas.
— Et qu’y a-t-il par là ?
— La forêt.
Le cœur d’Aila se mit à battre un peu plus vite.
— Et dans la forêt ?
— Pas grand-chose, la falaise aux amoureux et l’étang où je vous avais emmenée.
— Elle est là-bas ! s’écria-t-elle. Barnais, conduisez-nous immédiatement à cette falaise !
Munis de lanternes, ils partirent rapidement. Cependant, leur allure ralentit tout aussi vite, car, même sous la lueur lunaire, ils voyaient difficilement le chemin. Barnais les guidait avec efficacité dans les embranchements qui s’ouvraient devant eux, leur indiquant les pièges à éviter. Quelquefois, ils appelaient Astria dans l’espoir d’une réponse, qui ne vint pas. Enfin, ils arrivèrent au pied de la falaise.
— Où est le départ de la montée ? questionna Aila, en prenant son kenda.
— Par là, je vous emmène. Mais pourquoi serait-elle venue ici et pour quelles raisons grimper cette falaise en pleine nuit ? C’est idiot…
— Oui, c’est idiot, mais elle l’a fait.
— Comment pouvez-vous en être sûre ?
— J’ai aperçu des traces récentes qui ne peuvent être que les siennes. En route, Hubert. Barnais, restez ici à nous attendre. Si, d’ici deux heures, nous ne sommes pas revenus, retournez chercher des secours, vous seul connaissez la région, alors soyez prudent.

Sous l’éclat de la lune, suivant Hubert, elle commença l’ascension sans grande difficulté, malgré la nuit qui ralentissait leur progression.
— Est-ce que vous voyez quelque chose ?
— Toujours rien, Aila.
Arrivé en haut, Hubert lui tendit sa main pour l’aider à franchir les derniers mètres qui la séparaient du sommet.
— Pourquoi est-elle montée ici, Aila ?
— Elle est venue pour se tuer, répondit-elle, étouffant un sanglot.
Le prince resta silencieux un moment, puis sa main serra doucement l’épaule d’Aila.
— Continuons les recherches.
Ils avançaient lentement, scrutant chaque ombre. Elle appelait et écoutait tous les bruits, à la recherche de celui qui la guiderait à Astria. Soudain, dans un croissant de lumière, une petite forme blanche se détacha sur une plate-forme en contrebas.
— Elle est là !
— Attendez un instant, j’ai ce qu’il faut !
Hubert déroula une corde et l’accrocha autour d’un rocher avant de ceinturer la taille d’Aila.
— Vous ne pouvez pas descendre sans une assurance, c’est bien trop abrupt.
Elle émit un petit sifflement approbateur.
— Bonne idée, la corde…
Elle posa son kenda et commença son rappel, posément. Voyant difficilement où elle allait, elle mit un temps infini à accéder à la plate-forme. Elle se sentait tellement bouleversée que ses mains en tremblaient. Tout au long de sa descente, elle parlait à Astria, la tranquillisait, devisant de demain et des autres jours, de ce qu’elles feraient ensemble. Elle ignorait si la jeune fille avait survécu, mais si c’était le cas, au moins, elle saurait qu’elle arrivait près d’elle. Même en atterrissant souplement sur la plate-forme, cette dernière vacilla. Guère rassurée, Aila se colla à la paroi et s’agenouilla délicatement auprès de la jeune fille.
— Aila, prononça Astria d’une voix étouffée.
Le cœur d’Aila bondit : elle vivait encore !
— Je ne sens plus mon corps, balbutia-t-elle.
— Ce n’est pas grave, ma douce. Demain, il n’y paraîtra plus.
— Ce n’est pas beau de mentir…
— Je ne mens jamais, Astria.
— Vous ferez une bonne reine.
Que pouvait lui dire Aila ? de se battre ? de ne pas abandonner ? ou qu’elle ne serait jamais reine ? Astria s’éteignait petit à petit, irrémédiablement. Aila puisa au fond d’elle-même tout ce qui lui restait de courage :
— Prenez-moi dans vos bras, souffla la toute jeune fille.
Aila se décala légèrement, sentant la corniche vibrer sous ses pieds, et entoura Astria comme elle le pouvait, évitant de provoquer le déséquilibre du rocher.
— Père ne doit pas savoir, vous avez promis. Ni Barnais ! Lui seul a été gentil avec moi, je le voulais si fort…
— Je te le promets.
— Merci. Dites à mon papa…
Elle n’arriva pas à finir sa phrase.
— Je le lui dirai, je n’oublierai pas.

Le temps s’écoula et Aila en perdit la notion. Elle frémit juste au moment où Astria poussa son dernier soupir. Elle eut envie de hurler son chagrin, mais elle se retint tant la corniche, de plus en plus fragilisée, branlait. Elle s’endormit sûrement, car le jour se levait quand elle rouvrit les yeux. Elle se sentait lasse et accablée. Elle entendait des bruits sur la falaise, mais n’osait ni appeler, ni crier. Un craquement juste au-dessus d’elle lui révéla que quelqu’un descendait.
— Aila, je suis là, chuchota Hubert.
— La corniche va céder…
— Je m’en doutais, c’est pour cela que je suis venu vous chercher. Inutile que vous mourriez à deux…
— Je ne peux pas la laisser.
— Je ne vous le demande pas. Un harnais va nous être envoyé.
— Vous avez pensé à tout.
— Il faut bien que cela m’arrive quelquefois.
Bientôt, le baudrier se posa sur le rocher, tandis qu’Aila n’osait plus bouger. Lugubrement, la plate-forme crissait de plus en plus, elle ne tarderait pas à céder. D’un geste sûr, Hubert passa le harnais entre les jambes d’Astria qui pendaient dans le vide, puis, très doucement, il le fit glisser vers ses hanches.
— Vous devez m’aider. Finissons de l’attacher avant que la corniche s’effondre. Comme nous sommes reliés tous les deux, nous ne craignons rien, mais elle doit être assurée.
Très lentement, ils finalisèrent la fixation du baudrier.
— Je vais leur dire de la remonter. La plate-forme risque certainement de s’écrouler dès que j’élèverai la voix. Préparez-vous. Allez-y ! cria-t-il.
Un craquement sinistre se propagea et Aila aperçut dans son champ de vision une corde qui filait à grande vitesse pour plonger dans l’abîme ! La sienne ! Sa corde !
— Hubert ! hurla-t-elle.
Elle perdit l’équilibre et dégringola avec la corniche sans arriver à se retenir quand, soudain, elle devina qu’une main empoignait la sienne in extremis.
— Aila, accrochez-vous ! Je ne peux pas vous remonter, mais je vous tiens. Pouvez-vous basculer pour venir vous agripper à moi le plus vite possible, je ne résisterai pas longtemps. Allez !
Elle avait senti la peur s’insinuer en elle comme un serpent froid et visqueux, mais elle se reprit rapidement. Pour la seconde fois de sa vie, elle voyait la mort de près, mais là elle ne combattait pas… Se balançant d’avant en arrière, elle réussit à accrocher les jambes d’Hubert avec les siennes, soulageant ainsi la main de ce dernier d’une grande partie de son poids. Hubert put aussitôt se redresser et la hisser petit à petit vers lui. Encerclant son cou de ses bras, puis, verrouillant ses jambes sur ses hanches, elle l’enserra si fort qu’elle devait l’étouffer, mais il ne protesta pas, passant juste un bras autour de sa taille, attendant qu’elle reprît ses esprits.
— Aila, il faut filer d’ici. Envoyez une autre corde ! cria-t-il vers le sommet de la falaise.
Hubert remonta le premier et supervisa le retour de sa partenaire. La peur revenait dans la tête de la jeune fille, tandis qu’elle gravissait les derniers mètres. Elle mit toutes ses forces pour ne pas abandonner et, parvenue sur la crête, elle s’aperçut qu’elle grelottait et que ses dents claquaient.
— Par les fées, qu’nous sommes contents qu’vous soyez entiers tous les deux ! Le sire n’aurait pas aimé qu’on perde l’un d’vous, dit l’homme qui avait lancé les cordes. On a eu peur quand elle a cédé, mais on n’a pas eu le temps de faire. J’suis vraiment ben aise que vous ayez rien.
— Venez, Aila, nous rentrons au château, conclut Hubert, en la prenant par les épaules.
— Par ici, sire. La descente est facile de c’côté et vos chevaux attendent en bas, poursuivit l’homme.
Au coup d’œil d’Aila, incapable de parler, Hubert récupéra son kenda.
— Où est Astria ?
— La p’tiote a été redescendue et, sûr, elle est en route pour l’château.
Les yeux d’Aila se remplirent de larmes.
— Défaisons les cordes et retournons là-bas, décida Hubert.
Maladroitement, elle démêla celles qui auraient dû l’assurer. Les enroulant, elle suspendit son geste avant de tendre à Hubert l’extrémité de celle qui avait cédé, visiblement effilochée, mais des coupures nettes apparaissaient également.
Elle vit la réaction du prince, prêt à ameuter toutes les personnes demeurées sur la corniche, mais un doigt sur sa bouche le contint. Il se ressaisit :
— Brave homme, qui était sur la plate-forme pour récupérer Astria ? interrogea-t-il, d’une voix contrôlée.
Ce dernier se mit à réfléchir, comptant sur ses doigts.
— Sire Barnais, messires Duclin et Roguau, dame Rebecca, et puis deux compagnons à moi.
— Sire Airin n’était donc pas présent ?
— Oh que non ! L’a le vertige rien qu’en montant sur une chaise. Avec un peu d’chance, vous l’trouverez encore en bas. Il doit vouloir vérifier d’ses yeux que vous allez bien.
En bas de la falaise, ils retrouvèrent effectivement le châtelain d’Escarfe, complètement décomposé. Aila aperçut Lumière et, s’écartant d’Hubert, elle partit enfouir son visage contre la crinière de son cheval.
— Vous voici ! Comme je suis soulagé ! J’étais tellement inquiet pour vous et Astria. Oh ! pauvre petite ! Et son père, comment lui annoncer cette nouvelle ? Et vous, comment vous sentez-vous ?
— Fatigués, sire Airin, nous allons prendre un peu de repos.
— Faites, faites ! Oh ! pauvre petite…
Accablé, Airin secoua la tête.

Aila laissa Lumière à la charge de Blaise et partit s’allonger. Les yeux à peine fermés, elle plongea dans un sommeil lourd de chagrin sans voir de petite fée lumineuse.
Hubert vint la réveiller en début d’après-midi.
— J’ai pensé que vous ne préféreriez pas manger en bas, alors je vous ai fait préparer un plateau. Si vous désirez grignoter quelques fruits…
— Êtes-vous allé déjeuner avec eux ? s’enquit Aila qui reprenait progressivement ses esprits.
— Je n’ai pas voulu abandonner Airin qui s’est mis dans tous ses états. J’ai aussi promis de l’assister quand il accueillera Carustre. Ce serait bien que vous soyez là également. Vous en sentez-vous capable ?
Astria revenait avec force dans les pensées d’Aila, engourdie par le sommeil et une larme se forma le long de sa joue qu’elle essuya sans réfléchir.
— J’y serai.
— Aila, nous repartirons demain. Quelqu’un a cherché à vous tuer et je n’accepterai pas de risquer votre existence un jour de plus.
— Non, impossible, nous devons finir notre mission. Il en va de la vie de Barnais, des nôtres et de notre pays.
— C’est vraiment ce que vous voulez ?
— Oui. Je sais tout ce qui a été dit sur Barnais, mais je pense sincèrement qu’il vaut mieux que ce qu’il a offert jusqu’à présent de lui-même. Laissons de côté sa relation avec les femmes et considérons l’essentiel : il peut devenir un allié, j’en mettrais ma main au feu. Au fait, à propos de vie, vous avez sauvé la mienne. Merci.
— Nous avons échangé nos rôles, juste pour voir. Je ne suis pas mal non plus en garde du corps !
Elle esquissa un sourire :
— Peut-être mieux qu’en prince !
Hubert se raidit.
— Excusez-moi, sire Hubert, pour cette plaisanterie de mauvais goût, essaya-t-elle de se rattraper. J’en suis désolée…
Il sourit. Aurait-il appris l’ironie ?
— Il n’est jamais trop tard pour devenir drôle ! renchérit-il, puis, changeant de ton, il ajouta :
— À moins que ce soit vous qui soyez dans le vrai…
Elle posa sa main sur la sienne.
— Non, sire Hubert, s’il y a bien une chose dont je ne doute pas, c’est de votre compétence en tant que prince.
— Merci, Aila.
Elle le sentit sur le point de prononcer quelques mots de plus, mais il s’abstint et se retira, cédant la place à Élina qui entreprit de gommer la nuit presque blanche d’Aila.

Sire Carustre arrivait dans la cour où l’attendaient Airain et Barnais qui le saluèrent. Le châtelain présenta ensuite sobrement le prince et sa promise.
Tournant sur lui-même, le visiteur demanda :
— Où est Astria ? J’aurais juré qu’elle aurait accouru pour se jeter dans mes bras !
— Venez dans mon bureau, sire Carustre, nous devons parler, dit doucement Airin.
— Vous me paraissez tous d’une humeur bien maussade. Y aurait-il un problème avec Astria ?
— Venez dans mon bureau, sire Carustre, insista Airin.
Tandis qu’une inquiétude légitime se peignait sur son visage, Carustre se laissa entraîner par Airin. La porte du bureau à peine refermée, il se racla la gorge.
— Est-il arrivé quelque chose à Astria ?
— Oui, sire Carustre, elle s’est tuée hier dans un accident, énonça simplement Hubert.
Carustre accusa le coup ; il devint blême, mais refusa de s’asseoir.
— Que s’est-il passé ?
— Elle est partie toute seule se promener sur une falaise à la nuit tombée et elle s’est cassé le cou dans sa chute.
— Mais pourquoi a-t-elle fait cela ? Et pourquoi l’avez-vous laissée aller là-bas ?
Le visage de Carustre reflétait la complexité de ce qu’il ressentait. La colère et l’incompréhension le disputaient au désarroi le plus profond.
— L’endroit est dangereux et interdit, alors, en plus, seule et de nuit, nous ne l’aurions jamais autorisée à gravir la falaise. Elle s’est enfuie sans notre permission, précisa Airin. C’est dame Aila, amie avec Astria, qui a donné l’alerte et qui est partie avec sire Hubert et Barnais pour la rechercher. Malheureusement, ils sont arrivés trop tard pour la sauver.
— Par les fées, ma fille est morte toute seule…
— Non, sire Carustre, j’étais auprès d’elle quand elle a rendu son dernier soupir, en paix et sans souffrance, intervint Aila.
— Dame Aila ? Je ne me souviens pas qu’elle m’ait jamais parlé de vous dans ses lettres.
— C’est normal, je venais d’arriver, mais nous sommes rapidement devenues proches.
— Alors, savez-vous pourquoi elle était là-bas ? demanda Carustre qui s’effondrait de plus en plus à chaque mot.
Ses yeux restaient secs, mais il tanguait d’un pied sur l’autre, comme éperdu de douleur.
— J’ai fait une promesse à Astria, sire Carustre et je vais la tenir. La falaise aux amoureux est réputée comme un endroit de vœux. Astria, impatiente de votre venue, en avait formulé un. Quand elle a su votre arrivée prochaine, je suppose qu’elle a voulu remercier la falaise de l’avoir exaucé. Elle était si naturelle, si spontanée qu’elle n’a pas pensé à mal en s’y rendant…
— Par les fées, ma fille est morte, répéta Carustre, en s’asseyant finalement sur la chaise mise à sa disposition. Pourriez-vous me laisser seul, je vous prie… ?
Tous sortirent, sauf Aila, qui s’approcha de lui.
— J’ai un message à vous transmettre de la part d’Astria. Elle était désolée de vous causer ce chagrin et elle vous aime.
— Aimait…
— Je préfère « aime », parce que l’amour sincère survit à la mort et qu’il sera autour de vous aujourd’hui, demain et jusqu’à votre propre décès. Elle restera ainsi toujours à vos côtés.
Carustre la remercia d’un geste de la tête et Aila referma la porte derrière elle, le laissant seul avec son immense douleur. Elle remonta vers sa chambre, ayant elle aussi envie de s’isoler.
— Vous lui avez menti ?
C’était plus une affirmation qu’une question. Hubert la regardait et elle ne décela aucun reproche dans sa voix.
— Oui, j’ai menti, admit-elle.
— La vérité était donc si cruelle pour que vous, si droite, y renonciez afin de protéger une jeune fille, de surcroît décédée ? et un père ?
— Et plus que cela encore…
Elle mit sa tête entre ses mains. Elle se sentait tellement coupable comme si elle avait renié tout ce que Bonneau lui avait enseigné.
— Alors, n’ayez aucun regret, vous avez bien fait. La vie comporte des moments où nous devons dévier de notre route avant d’y retourner. Ces chemins parallèles existent, car nulle part il n’est écrit que nous devons avancer uniquement en ligne droite. Vous avez respecté le serment que vous lui avez prêté, Astria ne savait sûrement pas ce qu’elle exigeait de vous, et vous avez fait preuve d’un immense courage. Si jamais vous avez besoin de moi, je serai en bas, je descends réconforter Airin et Barnais. Eux aussi se sentent terriblement coupables et, probablement, à plus juste titre que vous.
Il quitta la pièce. Il ne lui avait posé aucune question et elle lui en était reconnaissante. Mais, maintenant qu’il était parti, sa tête s’emplit à nouveau de toutes les images d’Astria jusqu’à sa mort. Anéantie, Aila se précipita sur son lit et éclata en sanglots.


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